Christine Belcikowski

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Un autre exemplaire du portrait de François Tristan de Cambon

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Ci-dessus : conservé en région parisienne, un autre exemplaire du portrait de François Tristan de Cambon, dernier évêque de Mirepoix.

À lire aussi :
À propos de François Tristan de Cambon, dernier évêque de Mirepoix
À propos de François Tristan de Cambon, dernier évêque de Mirepoix. II. Un administrateur vigoureux
À propos de François Tristan de Cambon, dernier évêque de Mirepoix. III. Un exercice décomplexé de l'épiscopat
À propos de François Tristan de Cambon, dernier évêque de Mirepoix. IV. Un prélat contre-révolutionnaire

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À Mirepoix. La cathédrale aux champs

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Au bord du chemin, une modeste pensée. « Pourquoi une pensée, un mot, une fleur, font-ils que vous vous arrêtez et que vous relevez la tête vers le triangle céleste ? » questionne Alfred de Musset, en 1836, dans La Confession d'un enfant du siècle (1).

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Cherchez dans l'image la cathédrale, le château, et la tour de la maison seigneuriale.

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Ci-dessus : vues de la cathédrale, de l'ancien château de Mirepoix et de la maison seigneuriale, par temps variable, depuis les hauteurs du Bastié.

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1. Alfred de Musset. La Confession d'un enfant du siècle. Première partie. Chapitre 1, p. 58. Édition F. Bonnaire. Paris. 1836.

La cène ordinaire

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Ma pensée, à la table du soir,
va vers les Invisibles qui affluent derrière nous,
anges, oiseaux,
grands navires qui reviennent pour l’heure au port de leurs années profondes
enflés du souvenir de notre vie d'antan,
quand nous mangions ensemble,
et qui s’étonnent de ne point reconnaître ici la salle à manger,
la table et le buffet de chêne,
hérités du passé,
« Lévitan est un meuble qui dure longtemps ».
Il n'y a plus de salles à manger !
On en voit seulement, de nos jours, dans la petite ville
quand on passe en été, le soir, au bord des fenêtres grandes ouvertes
par où viennent la nuit, les platanes, et l'odeur des étoiles.
Ailleurs, la cène est pauvre, le pain déjà tranché.
Les Invisibles affluent pourtant
et l'autre cène advient
sous leurs yeux sans visage.
Alors nos yeux à nous s'ouvrent,
et sans voir,
nous les reconnaissons,
mais ils disparaissent à nos regards.

11 juin 2020, Mirepoix

Pierre Jean Fabre, médecin alchimiste, et Cécile de Polastre

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Je m'efforce de débrouiller, ces derniers temps, la foisonnante généalogie de la famille de Polastre.

Cette famille semble descendre pour partie de Pierre Polastre, dit le Vieux, marchand de Montmaur (Aude), bourgeois d'Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), sieur de Lourmarède, marié à Renée de Rigaud, fille de Balthazard de Rigaud (†1551/) et de Francoise de Pradines.

Les descendants de Pierre Polastre le Vieux ont tenu ou partagé en leur temps les seigneuries de Nogaret (Haute-Garonne) et d'Engarrevaques [aujourd'hui Garrevaques, Tarn), et encore celles de Peyrefitte-sur-l'Hers (Aude), et de Bélesta en Lauragais ()Haute-Garonne ; et ils ont donné plusieurs conseillers du Roi au Parlement de Toulouse, plusieurs présidents à la sénéchaussée du Lauragais, ainsi que plusieurs officiers dans les régiments royaux.

Au cours de mon enquête, qui se poursuit toujours, j'ai noté que Cécile de Polastre, fille de Grégoire de Polastre, président de la sénéchaussée du Lauragais, et de Jeanne d'Aymeric, a été la troisième et dernière épouse de Pierre Jean Fabre, dit Pierre Jean de Fabry, médecin alchimiste, qui a été célèbre en son temps.

Lire la suite de Pierre Jean Fabre, médecin alchimiste, et Cécile de Polastre

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Dans la maison des Consuls, deux belles vues de Mirepoix, alias Ravenne d'Oc

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Ci-dessus : depuis la belle route bordée de platanes, vue de la cathédrale de Mirepoix, alias Ravenne d'Oc.

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Ci-dessus : depuis la rive gauche de l'Hers, vue du grand pont de pierre construit sur l'Hers durant les dernières années de l'Ancien Régime, et vue de l'ancien château de Mirepoix, dit depuis le XVIIe siècle « château de Terride ».

Commandées par Bernard Garcia, propriétaire de l'hôtel des Consuls, et signées Chloé Préteceille, les deux vues reproduites ci-dessus ont été créées en mars-avril 2020, l'une d'après une vieille carte postale, l'autre d'après une gravure datant des années 1800. Elles ornent désormais le salon de l'hôtel des Consuls.

Alors que je photographiais ces deux vues, séduite par leur lumière d'or,je me suis souvenue d'une phrase du Seigneur inconnu, beau roman d'Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981), publié en 1922. « Le puissant soleil d’Oc poudrait l’air bleuté de son or impalpable », dit Antoine de Lévis, à propos de Ravenne d'Oc, la petite ville dans laquelle se déroule l'action du Seigneur inconnu et dans laquelle on reconnaît son cher Mirepoix, ce Mirepoix qui est aussi le nôtre, que nous aimons, et dont le puissant soleil d'Oc continue de poudrer l'air bleuté de son or impalpable. Cf. Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981) – Le Seigneur inconnu – Première partie ; Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981) – Le Seigneur inconnu – Deuxième partie.

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« Cette Terre sur laquelle Nous sommes / et le Ciel sous lequel Nous sommes ». Inscription apposée au bas de la vue du pont et du château de Mirepoix.

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