Dans la maison des Consuls, deux belles vues de Mirepoix, alias Ravenne d'Oc
Rédigé par Belcikowski Christine 3 commentairesCi-dessus : depuis la belle route bordée de platanes, vue de la cathédrale de Mirepoix, alias Ravenne d'Oc.
Ci-dessus : depuis la rive gauche de l'Hers, vue du grand pont de pierre construit sur l'Hers durant les dernières années de l'Ancien Régime, et vue de l'ancien château de Mirepoix, dit depuis le XVIIe siècle « château de Terride ».
Commandées par Bernard Garcia, propriétaire de l'hôtel des Consuls, et signées Chloé Préteceille, les deux vues reproduites ci-dessus ont été créées en mars-avril 2020, l'une d'après une vieille carte postale, l'autre d'après une gravure datant des années 1800. Elles ornent désormais le salon de l'hôtel des Consuls.
Alors que je photographiais ces deux vues, séduite par leur lumière d'or,je me suis souvenue d'une phrase du Seigneur inconnu, beau roman d'Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981), publié en 1922. « Le puissant soleil d’Oc poudrait l’air bleuté de son or impalpable », dit Antoine de Lévis, à propos de Ravenne d'Oc, la petite ville dans laquelle se déroule l'action du Seigneur inconnu et dans laquelle on reconnaît son cher Mirepoix, ce Mirepoix qui est aussi le nôtre, que nous aimons, et dont le puissant soleil d'Oc continue de poudrer l'air bleuté de son or impalpable. Cf. Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981) – Le Seigneur inconnu – Première partie ; Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981) – Le Seigneur inconnu – Deuxième partie.
« Cette Terre sur laquelle Nous sommes / et le Ciel sous lequel Nous sommes ». Inscription apposée au bas de la vue du pont et du château de Mirepoix.