Christine Belcikowski

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À Mirepoix, reliques placées en 1791 dans le reliquaire de Sainte Camelle

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« Le 5 janvier 1791, nous soussigné curé sacristain de Mirepoix, chanoine théologal du Chapitre, vicaire général de Monseigneur l'Évêque (1) ; requis par M. Baillé, procureur syndic du district d'administration de Mirepoix, de nous transporter à la grande sacristie pour y recueillir et recevoir les reliques ci-devant déposées dans des reliquaires d'argent à l'usage du Chapitre et de la paroisse de Mirepoix ; lui, M. Baillé (2), prétendant, en exécution des ordres de la nation, retirer ces reliquaires et les envoyer à la Monnaie de l'État à Toulouse ; à laquelle réquisition nous, Curé, obtempérant, sans prétendre aucunement l'autoriser, et pour conserver auxdites reliques le Culte d'honneur et de respect qui leur sont dûs [sic], d'ailleurs pour conserver à la ville et paroisse de Mirepoix ce précieux dépôt ; nous sommes transportés, accompagnés de M. Fau, prêtre prébendier et promoteur du diocèse, et de M. Bonnenfant, notre vicaire, dans la grande sacristie, et, nous étant revêtu de notre surplis et étole, ayant fait allumer deux cierges, aurions procédé avec respect, en récitant des prières relatives : cinq reliquaires d'argent... » (3)

Après avoir exminé le contenu des cinq reliquaires, l'abbé Mailhol place les reliques ainsi inventoriées, dont « un doigt de saint Paul », dans le reliquaire de Sainte Camelle, qui est en bois doré, d'où exclu de la fonte « à la Monnaie de l'État à Toulouse ».

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De Marie Jeanne Arnoult de la Moninarie, veuve de François Étienne Lenoir de Balay, à Jean Louis Bayle, le « cousin » ariégeois

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« François Étienne Lenoir de Balay portait le titre d'écuyer, et était fils de Joseph Lenoir, écuyer, conseiller-secrétaire du roi, Maison, Couronne de France, et de ses Finances, et d'Anne Ursule Labat. Né à Paris, le 20 novembre 1718, il se maria, le 9 janvier 1747 à Marie Jeanne Arnoult de la Moninarie, née le 5 mai 1728, de Joseph Arnoult de la Moninarie, bourgeois de Paris, et de Marie Jeanne de Grandchamps, veuve en premières noces de François Rias de la Dieudie, également bourgeois de Paris.

L'époque tourmentée pendant laquelle ces seigneurs séjournaient au château de Poussey, ne nous a transmis aucun détail sur leurs faits et gestes.

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Ci-dessus : le château de Poussey circa 1900.

M. Lenoir de Balay mourut le 20 janvier 1804 et sa femme le 17 janvier 1808. Leur fils, Michel Étienne Lenoir de Balay était sans doute mort avant ses parents ; car sa mère, par un testament du 6 brumaire, an XIII (27 novembre 1804), disposa de ses immeubles en faveur d'un de ses cousins, Jean-Louis Bayle. » (1)

Les lignes reproduites ci-dessus sont extraites de l'« Histoire de la baronnie de Poussey », article publié par l'abbé Defer dans l'édition 1889 des Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube. D'évidence, l'abbé Defer ignore que Michel Étienne Lenoir de Balay, connu plutôt sous le nom de Lenoir de Villemilan, a épousé le 20 décembre 1792 à Paris Marie Anne Angélique Sohier, qu'il a été guillotiné le 3 floréal an II (22 avril 1794), que Marie Anne Angélique Sohier a survécu à son mari et à ses beaux-parents, et qu'elle est morte à Paris le 14 avril 1808, soit un peu plus de trois ans après le décès de Marie Jeanne Arnoult de la Moninarie, sa belle-mère. Il lui manque donc nombre d'éléments susceptibles d'éclairer les diverses raisons pour lesquelles Marie Jeanne Arnoult de la Moninarie lègue le château et le domaine de Poussey, ainsi que le château de Wissous, à Jean Louis Bayle, obscur « cousin », inconnu jusqu'alors dans la généalogie de la famille Lenoir, plutôt que, pourquoi pas ? à Marie Anne Angélique Sohier, sa belle-fille.

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De François Étienne Lenoir de Balay à Jean Louis Bayle. L'héritage du château et du domaine de Poussey

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Ci-dessus : Tableau synoptique des barons de Poussey. In Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube. Société académique de l'Aube. Troyes. 1889.

I. Brève histoire de la baronnie de Poussey...

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Jean Louis Bayle, puis Marie Anne Françoise Bauzil, sa nièce, heureux bénéficiaires d'un héritage étonnant

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Ci-dessus : à gauche de l'arbre sur l'image, à partir des grandes fenêtres à petits carreaux (de style XVIIe), et jusqu'à l'extrémité ouest du Grand Couvert, la maison de Thomas Bauzil.

La gens Bauzil, à Mirepoix, fait partie de ces familles historiques dont les registres paroissiaux mentionnent les naissances, mariages, décès depuis la fin du XVIe siècle, et qui peuvent se flatter d’avoir vécu avant la Révolution sous le Grand Couvert, sachant qu’il s’agit là d’un signe d’appartenance à la notabilité mirapicienne. Outre marchands et bourgeois, cette famille a donné à la ville de Mirepoix, en la personne de Thomas Bauzil, un homme de fort caractère, avocat d’importance, premier consul de 1745 à 1756, de 1757 à 1758, de 1759 à 1760, de 1761 à 1762. Père de Marianne Rosalie Bauzil, il se trouve être ainsi le beau-père de Jean Antoine Barthélémy Baillé, d'où le futur oncle de l'écrivain Frédéric Soulié. (1)

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Dénombrement des maladies et infirmités guéries par l'huile médicinale du seigneur Balsamo

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Amphithéâtre d'honneur dressé par la France, a la memoire du seigneur Joseph Balsamo...en faveur du secret merveilleux par luy inventé, & de ses rares et singulieres proprietez contre diverses maladies & infirmités du corps humain divisé en quatre livres..., p. 311. À Tolose, de l'impr. d'Arnaud Colomiez, 1638. Bibliothèque numérique Médica. BIU Santé, Université Paris Descartes. Cote : 8012.

En 1630, «porté à ce pour la distribution de sa précieuse, importante et excellente liqueur et sa piété, zèle et dévotion »le seigneur Balsamo, chevalier de la Sainte-Croix, natif de Messine, plantait à Revel (Haute-Garonne) une croix. Cf. Christine Belcikowski. En 1630. Joseph Balsamo à Revel, Haute-Garonne.

En 1638, après avoir obtenu de Louis XIII, en date du 11 mai 1637, des lettres de naturalisation, Joseph Balsamo publie dans son Amphithéâtre d'honneur, la liste des maladies qu'il soigne à l'aide de l'élixir merveilleux dont il détient le secret de fabrication, et celle des permissions, attentatoires et certificats à lui octroyés en divers temps pour la débite de sa liqueur médicinale par les officiers tant royaux que municipaux des meilleurs villes, bourgs et communautés de ce royaume. Concernant la fabrication de son elixir hélas, comme on pouvait s'y attendre, il ne livre pas son secret !

Après avoir signé son testament le 24 février 1645 chez Maître Calmels à Toulouse, Joseph Balsamo meurt quelques jours plus tard chez les Jésuites dans la même ville.

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