Cependant hauturières, à l'instar d’astronome,
vigies
observent la région des catastrophes,
où paradoxes annoncent,
imminentes,
réversion de l’espace,
réversibilité du temps.
C.B., « Cariatides », in Au bord du fleuve, Mirepoix, Imprimerie de l'Hers, 2018.
Rédigé par Belcikowski Christine Aucun commentaire
Le solide, l’obscur,
le seul, l’unique,
a sa propriété
qu’on ne voit pas,
comme l’homme qui marche vers Monsou
ne voit pas le sol noir au milieu de l’embrun aveuglant des ténèbres
et comme on ne voit pas les mains
que cet homme a glissées dans ses poches des mains gourdes que les lanières du vent d’est faisaient saigner.
La propriété est ici d’une épaisseur d’encre(1)
elle mûrit dans la chair et l’os
comme l’encre au fond de l’encrier,
comme le geste dans la main,
comme les mots dans la bouche,
et elle y fait fruit sans rien qu’on en sache
autrement qu’impromptu
dans l’eau du miroir
où l’on voit paraître, le matin,
un visage inconnu,
ou encore dans l’afflux du dire
d’où vient ce mot qu’on regrette
et qui vous fait honte. Ich hab' Mein Sach' auf Nichts gestellt(2),
J’ai fondé ma cause sur rien,
dit le poète,
et le philosophe après lui.
À Mirepoix, façade Nord, à colombages apparents, de l'ancienne maison Cairol, maison aujourd'hui occupée par la boulangerie-pâtisserie Diant.
Façade Est de l'ancienne maison Cairol. Les colombages se trouvent masqués ici par le crépi.
17 août 1739. Naissance et baptême de Jean Antoine Cairol. AD9. Mirepoix. Paroisse Saint Maurice. Baptêmes, mariages, sépultures. 1736-1741. Document 1NUM1/5MI664. Vue 124.
9 juillet 1820. Décès de Jean Antoine Cairol. AD09. Mirepoix. Décès. 1813-1824. Document 1NUM/4E2361. Vue 316.
Ancienne maison Cairol à Mirepoix. Section A nº 166.
Vue de la maison d'Antoine Cairol et de Jean Antoine Cairol sur le plan du compoix de 1766.
Vue du lot nº 148, appartenant à Antoine Cairol, sur le compoix de 1766.
Dernier-né, semble-t-il, des onze enfants d'Antoine Cairol, docteur en médecine, et de Magdeleine Bernard, Jean Antoine Cairol a vu le jour le 17 août 1739 dans la maison sise au n° 148 du moulon 3 de Mirepoix, ou au n° 166 de la section A d'après le nouveau plan urbain mis en œuvre à partir de 1789 par la municipalité de Mirepoix. Il y mourra le 9 juillet 1820.
Le site de Labastide d'En Richard ou de Cazaux se situe dans le Val d'Ambronne, au dessus de l'ancien village de Gueittes. Il se trouve compris dans le territoire de l'actelle commune de Gueytes-et-Labastide.
Le site de Labastide d'En Richard ou de Cazaux abrite encore un château, une ancienne église, située à proximité immédiate du château, aujourd'hui utilisée comme hangar ou grange, et une métairie. L'ensemble a appartenu à la famille Isard, bourgeois de Limoux, de 1425 à 1462 ; à Jean de Saint-Gassian à partir de 1462 ; à la famille de Richard (1) à une date qu'on ne sait pas ; à la famille de Castéras à une date qu'on ne sait pas ; à la famille de Béon Cazaux après 1558, puisque, le 25 janvier 1558, Françoise de Castéras, dite « Dame de Cazaux », fille unique et héritière de Guillaume Arnaud de Castéras, seigneur de Cazaux (en Armagnac), et d’Iphigénie Elix de la Cassaque, fait entrer la dite seigneurie dans la maison de Béon par son mariage avec Jean de Béon de Massès ; aux familles de Hautpoul et de Mauléon Narbonne immédiatement après la Révolution ; à Jean Louis Gaston de Saint-George peut-être dans les années 1820 (2) ; à partir de 1850 à Jean Baptiste Albin Douays, fils d'un négociant de Chalabre (3).
Vue du clocher de l'ancienne église de Labastide de Cazaux.
Autre vue du même clocher.
Autre vue du même clocher.
Porte d'entrée de l'ancienne église de Labastide de Cazaux.
Autre vue de la même porte.
À l'intérieur de l'église...
Vue de la façade avant du château de Labastide de Cazaux.
Depuis la la D626, vue de la façade arrière du château et du clocher de l'église, à gauche dudit château.
Le village de Gueytes-d'en-Haut possède lui aussi son église, dont l'implantation est, selon Dominique Baudreu et Jean-Paul Cazes, typique des anciens villages ecclésiaux de l'Aude médiévale.
« Le cas de Saint-Just [de Bellengard] doit être rapproché d'un autre chef-lieu communal dans un terroir limitrophe à l'habitat dispersé, Gueytes-et-Labastide. Bien que faisant partie de l'ancien diocèse de Toulouse et du bassin de l'Hers, Gueytes-d'en-Haut peut être cité pour son exemplarité. Au sommet d'une éminence, l'église de Gueytes avait conservé à sa périphérie jusqu'au XIXe siècle une limite parcellaire de forme circulaire, complète et très régulière (fig. 10). Le cimetière apparaît en dehors du cercle mais correspond sans doute à un transfert.
Mickey ! Oh, Tourniquet !
Le coucou s’est envolé.
Il n’y a plus d’heure qui sonne à l’horloge.
Il faut le rattraper, l’oiseau,
et faire en sorte d’arriver à temps,
avec le cadeau,
à l’anniversaire de Daisy.
Daisy ! Oh, Daisy !
la belle de nos rêves !
Elle est dans le Rhinocéros de Ionesco. Après tout, les rhinocéros sont des créatures comme nous.
Aujourd’hui, je suis allée à la porte d’un restaurant
pour prendre livraison des plats d’un dimanche
ressurgi du fond de l’eau
des jours qui passent
sans passer.
Oh ! la fête
quand le soleil tombe sur la table de l’automne
quand les mots sont d’ailleurs,
de souvenirs de voyages,
d’enfances partagées !
La mémoire me revient alors de cette odelette de Nerval... Et souvent, le dimanche... on va se promener...
Et l’on sent en rentrant, avec grand appétit,
Du bas de l’escalier, – le dindon qui rôtit.