Le Petit journal. Parti social français. Éditeur : [s.n.]. Clermont-Ferrand et Pau. 14 mai 1887.
Dans sa rubrique des tribunaux,Le Petit journal rend compte des deux séances consacrées par la Cour d'assise de la Seine, les 12 et 13 mai 1887, à l'affaire dite « des Onze ». Au nombre des victimes des Onze figure Hercule Rouvairolis de Rigaud [sic], l'un des petits-fils du Pierre François Louis Rouvairolis de Rigault, né à Montmartre le 12 juillet 1765, dont l'ascendance mystérieuse se trouve étudiée dans l'article intitulé Retour sur l'histoire à énigme de Louis Rouvairolis de Rigault et des siens.
Ville de Paris. Paroisse et commune de Montmartre. Extrait du Registre des Actes de Naissance de l’an 1765. Etat civil reconstitué des naissances (série V. 2E), 1550-1853. N° de film 007839866. Vue 839/3037.
Ci-dessus : vue de l'église paroissiale Saint Pierre de Montmartre circa 1900.
Le lundi 15 juillet 1765, a été baptisé Pierre François Louis, né le 12 du présent mois, fils de Louis Rouvairolis de Rigault [sic], et de Marie Geneviève Cabot, rue de Bellefond (1), de cette paroisse, et de Magdeleine Dalichoux de la Pierrière 1. Le parrain, François Rouvairolis de Rigaut [sic], chanoine de Mirepoix, représenté par Pierre Cabot, grand-père maternel ; la marraine, Anne Madeleine Dalichoux de la Pierrière, épouse du Sieur Pierre Cabot et grand-mère maternelle, qui ont signé avec nous ainsi que le père présent.
La suette miliaire a frappé Castelnaudary en 1781 et s'est diffusée rapidement à l'ensemble du Lauragais, du Toulousain, de l'Ariège et du Minervois jusqu'en 1782. De façon que j'ignorais jusqu'ici, elle est revenue dans les mêmes régions en 1854, en même temps que le choléra. Un document relatif au canton de Pamiers montre que certaines personnes ont pu être atteintes à la fois de la suette et du choléra !
Source : collection particulière.
En marge du document reproduit ci-dessus, on peut lire l'observation suivante :
« Les médecins déclarent que tous les décès sont déterminés par l'influence cholérique et que » tous ceux « chez qui la suette a pris un acteur de malignité, meurent d'une attaque de choléra. »
Extrait de l'acte de baptême de Marie Sophie Barbier, née le 30 janvier 1767. Paris. Paroisse Saint Sulpice. Paris. Etat civil reconstitué des naissances (série V. 2E), 1550-1853. Années 1766-1767. N° de film 007838811. Vue 2727.
Anonyme. Portrait de la Marquise de Créquy. Frontispice des Souvenirs de la Marquise de Créquy.
Renée Caroline Victoire de Froullay de Tessé (1714-1803), veuve de Louis de Blanchefort de Créquy, marquis de Créquy (1686-1741), a reçu dans son salon une foule de gens de toute sorte, nobles, écrivains, aventuriers aussi, et elle s'est plu à commenter avec verve la bigarrure de cette foule, ainsi que diverses extravagances propres aux mœurs de son temps. Publiés en 1842 chez H.-L. Dellevoye, elle laisse des Souvenirs, dont on ne sait s'ils sont de sa plume ou de celle de Pierre Marie Jean, ou Maurice, Cousin de Courchamps (1783-1849), qui les aurait recueillis de la bouche même de ladite Marquise.
Voici, choisis passim dans ces Souvenirs, divers passages relatifs à trois personnages interlopes que la Marquise de Créquy a bien connus et jaugés : le comte de Saint-Germain, Cagliostro, et Casanova.
Les lecteurs qui souhaiteraient partager les souvenirs que la Marquise de Créquy gardait du Marquis de Sade et du Chevalier de Saint-Georges, sont invités à cliquer directement sur leur nom.