Christine Belcikowski

Publications 4

12 janvier 2019. Bénédiction de la nouvelle cloche de l'église d'Arvigna

Rédigé par Belcikowski Christine 3 commentaires

En Arvigna, la restauration du clocher de l'église Saint Martial et Saint Vincent touche à sa fin. La baie du clocher était vide. Un don a permis au village de faire fondre à Annecy une nouvelle cloche. Monseigneur Eychenne, évêque de l'Ariège, est venu aujourd'hui, samedi 12 janvier 2019, bénir cette cloche. L'événement s'est voulu républicain autant que catholique. L'église était pleine, de croyants et de non-croyants, réunis dans le cadre chaleureux d'un événement commun.

cloche1.jpg

cloche2.jpg

cloche_maxi.jpg

Cette cloche, comme l'a fait remarquer le Père Capelle, curé de Rieucros, desservant de l'église d'Arvigna, sonnera désormais, pour tout un chacun, à la fois l'heure de la vie ordinaire, celle des travaux et des jours, et celle des baptêmes, des mariages et des sépultures.

cloche4.jpg

Monseigneur Eychenne et le Père Capelle, visiblement heureux de se trouver réunis dans cette petite église qui n'avait pas reçu d'évêque depuis bien longtemps, ont prononcé à cette occasion des paroles d'amitié, de bienveillance et de solidarité. Celles-ci nous ont tous émus.

Le Père Capelle, qui a vu partir tant de ses paroissiens, a rappelé le souvenir d'Auguste Sinaud, dernier sonneur de cloche du village, celui de Madeleine Naudy aussi, qui a vécu près de cent ans ans et qui a donné son prénom à la cloche, ainsi que celui de la famille Naudy toute entière, dont les hommes ont été assassinés, et la ferme brûlée, à la fin de l'Occupation.

cloche5.jpg

cloche6.jpg

Après avoir béni la cloche, fait entendre la voix de la cloche et invité un enfant à faire entendre à son tour cette même voix, Monseigneur Eychenne a rappelé qu'indépendamment de toute croyance, il importe à chacun de nous, d'abord et avant tout, d'aimer son prochain.

La nouvelle cloche sera dans quelques jours installée sur le clocher, et cette installation donnera lieu à une inauguration le dimanche 27 janvier 2019.

saint_martial.jpg

Ci-dessus : Saint Martial, l'un des deux saints patrons de l'église d'Arvigna.

Classé dans : Histoire Mots clés : aucun

Saint-Just écrivain. 1789. Arlequin Diogène

Rédigé par Belcikowski Christine Aucun commentaire

En 1789, dans le même temps qu'il écrit La raison à la morne (1), Louis Antoine Léon de Saint-Just broche une courte pièce intitulée Arlequin Diogène. L'original autographe a été recopié et édité pour la première fois en 1907 dans La Revue bleue.

La scène représente le bord d'un bois ; Arlequin est dans un tonneau.

Seul, la tête hors du tonneau, Arlequin se plaint de ce que « depuis six mois Perette le promène par les langueurs d'une flamme incertaine. « De ce travers, dit-il, je puis la corriger, et pour venir à bout de l'entreprise, dans ce tonneau je m'en vais me loger. Là, d'un cynique arborant la sottise, je foule aux pieds l'amour et les plaisirs. Je jouirai de sa fierté trahie. »

«N'allez pas penser, remarque Saint-Just in fine, que tout ici n'est que pour s'amuser. » (2)

Lire la suite de Saint-Just écrivain. 1789. Arlequin Diogène

Classé dans : Histoire Mots clés : aucun

Saint-Just écrivain. 1789. La raison à la morgue

Rédigé par Belcikowski Christine Aucun commentaire

En avril 1789, Louis Antoine Léon de Saint-Just, vingt ans alors, se trouve recherché et menacé d'enfermement à la Bastille pour avoir fait imprimer Organt, un poème « lubrique » en vingt chants, inspiré par l'affaire du collier de la reine. Caché dans Paris, il profite du vide de ses journées pour écrire une nouvelle intitulée La raison à la morne [la morgue], et inspirée cette fois par la conclusion de l'affaire Kornmann.

Apprenant que sa femme le trompe sans vergogne avec Daudet de Jossan (1), homme de confiance du prince de Montbarrey (2), Kornmann, riche banquier alsacien, magistrat de Strasbourg, la fait enfermer. Loin de se repentir, la jeune femme porte plainte. Beaumarchais, son avocat, obtient sa libération. Le sieur Kornmann est déclaré « non recevable dans sa plainte en adultère rendue contre la dame son épouse et le sieur Daudet de Jossan ». Le vice de l'épouse l'emporterait ainsi sur la vertu de l'époux dans le climat délétère de la fin de l'Ancien Régime !

Le texte de La raison à la morne, resté inédit jusqu'en 1941, fait montre d'une orthographe très personnelle. Le voici, retranscrit dans une orthographe plus courante. Les lecteurs éventuellement curieux de l'orthographe originale la trouveront reproduite dans « Un inédit de Saint-Just : la Raison à la morne », un article de Bernard Vinot publié en 1991 dans les Annales historiques de la Révolution française (3).

Lire la suite de Saint-Just écrivain. 1789. La raison à la morgue

Classé dans : Histoire Mots clés : aucun

Impressions lumineuses à la cathédrale Saint Maurice

Rédigé par Belcikowski Christine 2 commentaires

190101_saint_maurice1.jpg

190101_saint_maurice3.jpg

190101_saint_maurice4.jpg

190101_saint_maurice5.jpg

190101_saint_maurice6.jpg

Ci-dessus : Sous le règne de Dioclétien, près avoir refusé de tuer les habitants d'Octodure (Martigny, au nord des Alpes), qui avaient été convertis au christianisme par Saint Materne, Maurice d'Agaune, ou Saint Maurice, et les soldats de sa légion copte, sont massacrés par les autres légions romaines. Fresque non documentée.

Classé dans : Art Mots clés : aucun

Liaisons dangereuses et convulsions

Rédigé par Belcikowski Christine 1 commentaire

En septembre 1769, le 7e régiment d'artillerie, dit Toul-Infanterie, se trouve déplacé à Grenoble. Membre de ce régiment, l'officier Pierre Ambroise Choderlos de Laclos réside dans cette ville jusqu'en 1775. Muté ensuite à Besançon, il y écrit Les Liaisons dangereuses, ouvrage inspiré, dit-on, par l'observation des mœurs de la haute société grenobloise. Sous-titrée « Lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres », l'œuvre fait l'objet d'une publication en deux volumes en 1782 à Amsterdam, et elle se trouve distribuée à Paris, chez Durand neveu. Tout Paris s’entretient alors de l'œuvre en question, et l'autorité militaire, qui s'en émeut, déplace Laclos à la Rochelle, où celui-ci trouve en la personne de Marie Soulange Duperré l'amour de sa vie.

Lire la suite de Liaisons dangereuses et convulsions

Classé dans : Histoire Mots clés : aucun
Fil RSS des articles