Christine Belcikowski

Publications 4

À la fin du XVe siècle, en Ariège, une verrerie à la Peire Traoucado

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Trouvé récemment chez un bouquiniste de Montolieu (Aude), un ouvrage rare, intitulé Gentilshommes verriers. Une commanderie. Un village, signé E. de Robert-des-Garils et Dora de Robert-des-Garils, publié en 1973, nous apprend que Nicolas de Robert a fondé à la fin du XVe siècle « dans le diocèse de Mirepoix la verrerie de Peyre Traoucado [en occitan, la Pierre Trouée], la plus ancienne de la région, qui aura bientôt sa filiale des Garils » (1). Peyretraucade se situe en lisière de la forêt de Bélène, sur le territoire de la commune de Lapenne (Ariège), près de Manses et de Ribouisse.

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Quelques vues prises à l'ancienne abbaye de Villelongue (Aude)

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De l'ancienne abbaye cistercienne Sainte Marie de Villelongue, édifiée à la fin du XIIe siècle sur le territoire qui est aujourd'hui celui de la commune de Saint-Martin-le-Vieil, dans l'Aude, il reste aujourd'hui des ruines superbes. Ce sont celles des murs d'enceinte, de la salle capitulaire, du cloître, et de église abbatiale. Au dépouillement de l'architecture initiale, voulu par la règle de Saint Benoît, se sont ajoutés au XIIIe et au XIVe siècle, témoins d'une intention plus décorative, croisées d'ogive, rosace, grandes fenêtres gothiques, chapiteaux aux culots ornés de figures végétales, animales ou humaines.

Vendue pendant la Révolution au titre des biens nationaux, l'ancienne abbaye de Villelongue est aujourd'hui un bien privé. Une partie du site se visite, ainsi que le très beau jardin. Un havre de paix.

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Vieux papier peint

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Dans la maison, restée close en juillet
il y a des moutons, des mouches mortes,
et des fourmis volantes installées sous le papier peint,
un papier peint d’avant guerre
— laquelle ? —
qui se décolle un peu plus chaque année
et dont les rayures n’en finissent pas de passer
dans la glace de l’armoire
et dans le miroir qu’ombragent le crucifix et un vieux flacon d’eau de Lourdes
sur la cheminée.
Je trouve à ce papier fané un air de famille
— lequel ? —
avec celui qui a vu passer Rousseau
dans la maison des Charmettes,
et que j'ai vu à mon tour,
par une belle matinée de printemps,
il y a longtemps déjà.
Maman souriait à Jean Jacques
blonde et rose, de l’autre côté du miroir.
Elle s'appelait Françoise Louise de la Tour,
on l'appelait Madame de Warens.
Jean Jacques avait coûté la vie à sa mère,
et sa naissance avait été le premier de ses malheurs à venir.
L'avenir advient, comme on sait, jour après jour,
sans s'annoncer, à sa fin initiale.
— Laquelle ? —
Le papier peint se décolle un peu plus chaque année.
Les fourmis volantes demeurent ignorantes des années.

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