Quelques vues de la commanderie de Plaigne, dans l'Aude
Rédigé par Belcikowski Christine Aucun commentaireEn 1693, Anne de Plaigne, veuve de Guy du Faur, et Michel du Faur, son fils, vendent leur château de Plaigne à François Paul de Béon Cazaux, qui fait ensuite de ce château le siège d'une commanderie (1). On ne sait quasi rien du passé du château en question. Celui-ci, par la suite et jusqu'à l'époque contemporaine, a connu nombre d'ajouts et de transformations variés. Le bâtiment qu'on visite aujourd'hui, et dont l'édification première remonte peut-être au XIIIe siècle, constitue ainsi, sur le mode palimpseste, une sorte de conservatoire de la profondeur du temps. Il accueille aujourd'hui des hôtes, dans un cadre élégant, propice à la rêverie, à la promenade sous les grands arbres, et à la passion de l'histoire. Ci-dessus, quelques vues prises lors d'une visite récente.
I. Aspects médiévaux et renaissants du château
Sous le perron de l'entrée principale du château, une arche ancienne.
Fenêtres à meneaux, de style renaissant.
Passages condamnés, situés sur le côté gauche de la tour principale.
Porte d'entrée de la tour principale.
Escalier de la tour principale, en bois, datant probablement du XVe siècle.
Porte de circulation, située dans les caves du château.
Autre porte encore dans les caves du château. XIVe ou XVe siècle.
Détail d'une autre porte de circulation, toujours dans les caves du château. À noter, le chanfrein assorti d'un congé.
Reste de porte ancienne dans le hall d'entrée du château. II. À l'étage, la salle « des chevaliers » Restes de fresques dans la salle « des chevaliers ». III. Vers les chambres IV. Au grenier Reste de fresques. V. Vers l'autre façade du château Au pied du côté droit de la tour principale. Au pied de la façade est du château. Au pied de la tour nord-est du château. Lieu agréable pour s'attarder dans la douceur du soir, façade nord et terrasse du château. 1. Cf. Archives départementales de la Haute-Garonne. Fonds de Malte. Commanderie de Plaigne. Christine Belcikowski. Mystères dans l’histoire de la famille de Béon Cazaux et dans celle de la commanderie de Plaigne.