19 septembre 2019. Restauration des fresques de la chapelle de Sainte-Foy
Rédigé par Belcikowski Christine 2 commentairesCi-dessus : au-dessus du village de Sainte-Foy, la chapelle romane.
La petite commune de Sainte-Foy abrite une chapelle datant du XIIe siècle. Le toit de cette chapelle, qui a résisté aux siècles, a permis à l"édifice de subsister jusqu'à nos jours. Dans les années 1950, le plâtre dont se trouvent enduits les murs et la voûte du chœur, tombe par parties, découvrant des restes de fresques. Trés altérés, ces restes semblent alors impossibles à sauver. Deux municipalités successives ont cru plus tard à la possibilité d'un tel sauvetage.
Ci-dessus : promesse de restauration, photos installées depuis quelque temps déjà au bord du chemin qui conduit à la chapelle.
M. Daniel Gaillard, maire de Sainte-Foy, et son équipe municipale recueillent aujourd'hui les fruits d'un engagement exemplaire. On fêtait ce 19 septembre 2019 la restauration des fresques de Sainte-Foy. Il y a deux ou trois ans seulement, j'avais vu les restes de ces fresques. De vagues profils pulvérulents... Je n'y croyais pas. J'avais tort ! Les deux restauratrices ont réalisé un travail magnifique !
Ci-dessus : vue depuis la nef, sur le côté gauche du chœur, fresque datant peut-être du mitan du XIVe siècle, moment où l'on commence de tenir pour possible la fin de la guerre et de la peste. Cette fresque représente, de droite à gauche, les tourments et les monstres de l'enfer, puis, toutes blanches, les âmes qu'une main charitable vient sauver de ce lieu sans espoir.
Ci-dessus : monstre et restes de corps déchiquetés.
Ci-dessus : âmes ramenées vers la lumière de Dieu et la Jérusalem céleste.
Ci-dessus : vue depuis la nef, fresque datant de la fin du XIVe siècle, proche déjà du style de la Renaissance. Elle représente, de part et d'autre de la baie centrale, les douze apôtres.
Ci-dessus : dans la baie qui s'ouvre à l'aplomb de la voûte, entre les deux groupes d'apôtres, vitrail contemporain créé par une jeune artiste toulousaine dont le nom ne nous a pas été indiqué.
Ci-dessus : vue de la fresque située sur la voûte au-dessus du chœur.
Ci-dessus : ange au glaive, gardien de l'arbre de la connaissance.
Ci-dessus ; restes très altérés d'un Christ en gloire rendu reconnaissable par le motif du Livre qu'il tient dans sa main gauche.
Ci-dessus : aujourd'hui illisibles, autres restes de fresques situés dans le chœur.
Ci-dessus : autres vitraux créés par la même artiste toulousaine.
Ci-dessus : même vitrail vu de l'extérieur de l'église. C'est beau !