Scènes d’un samedi d’été en Ariège

 

A Mirepoix. Marie-Thérèse Graves expose à la salle des métiers d’art de l’office de tourisme une série de pastels. J’ai admiré sur le pastel reproduit ci-dessus l’effet tondo 1Cf. La dormeuse blogue 2 : Tondo è retondo.. Je me suis amusée à le faire bouger un peu.

 

 

A Mirepoix. La place fait son cirque.

 

A Lourde. J’avais envie de voir à quoi ressemble aujourd’hui la ferme que Jean de Lévis Lomagne, seigneur de Terride, offrit à sa compagne, Louise de Bertrandi, dans les années 1620, lors de la naissance d’Agnès, leur première fille.

 

A Roquefixade. Impressions crépuscule du soir, avant le concert des Sacqueboutiers. Au premier plan, le clocher de la petite église Saint Jean Baptiste. En arrière-plan, à gauche sur l’image, le pog de Montségur.

 

A l’église Saint Jean Baptiste, avant le concert des Sacqueboutiers.

 

Les Sacqueboutiers – soprano, violon, cornet à bouquin, sacqueboute, portatif – ont été brillants, drôles, inventifs, profonds, dans le registre baroque de la musique vénitienne, sacrée et profane, du temps du Caravage. Je connaissais la sacqueboute, ancêtre du trombone. J’ai découvert le cornet à bouquin, dont le son superbement boisé balance entre celui de la trompette et celui du hautbois. Monteverdi et les siens, leurs voix, leurs instruments, leurs musiques ruisselantes d’ornements, revenaient ainsi, l’espace d’un soir, dans une petite église des Pyrénées, Dieu, là-haut, dans sa gloire, a dû adorer.

C’était hier, le 27 août de l’an de grâce 2011.

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