Légendes urbaines – L’Epargne

 

Il y avait jadis à Mirepoix une épicerie sur la place. Une de ces épiceries qu’on dit aujourd’hui « à l’ancienne », avec des harengs en caque, des morues, des saucissons qui sèchent au plafond… et la balance qu’on équilibre avec des poids… et le parfum des choses… L’épicier avait son crayon sur l’oreille… O tempora !

 

Il y avait aussi, en ce temps-là, l’épicerie Barousse à l’angle du cours du Colonel Petitpied et de la rue Vigarozy. Le duc de Lévis Mirepoix s’y servait lorsqu’il arrivait de Paris. Mon grand-père s’y servait aussi lorsqu’il arrivait de Revel. J’ai connu encore cette épicerie. Tempus fugit !

(Je n’aime pas), j’aime moins les supermarchés.

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