A Mirepoix – L’ancien courrier de Pamiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessus : au carrefour du Rumat et de l’avenue Jean Durroux (route de Limoux), vue de l’ancien courrier de Pamiers aujourd’hui.

 

 

Ci-dessus : circa 1900, vue du carrefour du Rumat depuis la route de Limoux ; à gauche sur la carte postale, le grand mur est celui de l’ancien courrier de Pamiers.

 

Ci-dessus : détail du plan cadastral de 1842 ; le courrier de Pamiers, ou du moins la bâtisse qui l’abritait autrefois, se situe, côté sud, à l’angle de la promenade du Jeu du Mail (aujourd’hui cours du Jeu du Mail) et de la route de Limoux (aujourd’hui avenue Jean Durroux).

Le bâtiment photographié ci-dessus abritait au XIXe siècle le courrier de Pamiers, relais de poste, équipé de vastes écuries, nécessaires à l’accueil et au remplacement des chevaux qui tiraient les voitures.Ce bâtiment figure sur le plan cadastral de 1842. Il a donc été construit avant cette date. L’emplacement correspond aux parcelles n°23, 24, 25, 26, 27 du moulon 19 du compoix de 1766. Ces parcelles appartenaient avant la Révolution aux propriétaires suivants :

 

Ci-dessus : détail du « Moulon appelé le Bascou le planol de Brau, font de plenne fage et Contirou » ; plan 19 du compoix mirapicien de 1766.

  • 23. Jean Tadieu, voiturier : champ, jardin et breil à Countirou et planel de Brau
  • 24. Jeanne Marie Laffage, veuve de Jacques Gautier : jardin et breil à Countirou proche le Bascou
  • 25. Jean Pierre Sicre dit Larideu, maître tailleur pour homme : jardin et breil al Bascou et Countirou
  • 26. Jeanne Marie Laffage, veuve de Jacques Gautier : jardin et breil al Bascou et Countirou
  • 27. Bernard Rives, maréchal à forge : jardin al Bascou

 

Ci-dessus : reconnaissable à sa façade mi-partie, vue de l’ancien affachoir du XVIIIe siècle, devenu au XIXe siècle courrier de Castelnaudary.

En face du courrier de Pamiers s’élevait au XIXe siècle, de l’autre côté de la route de Limoux, sur la place dénommée alors « al Bascou » (aujourd’hui place du Rumat), le courrier de Castelnaudary, sis dans le bâtiment de l’ancien affachoir (abattoir). J’évoque l’histoire de ce bâtiment dans l’article intitulé Al Bascou, la maison de l’écorcheur. Le bâtiment en question existe toujours lui aussi, quoique tristement délabré.

Ensemble, ces deux bâtiments constituent des témoins importants de l’histoire de Mirepoix. On aura une pensée pour cette histoire, en passant. Je l’ai, pour ma part, chaque fois.

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