A Toulouse, exposition de quatre tapisseries dédiées à la figure de Saint Etienne
Du 19 au 31 mars, on pouvait voir à Toulouse quatre des tapisseries du XVIIe siècle qui illustrent la vie et l’oeuvre du Saint patron de la cathédrale Saint Etienne. Récemment restaurées, ces tapisseries ne seront pas exposées de façon permanente dans la cathédrale, mais seulement de façon brève, à l’occasion des grandes fêtes liturgiques. Je me suis rendue à Toulouse pour voir ces tapisseries tant qu’il en était encore temps. Elles sont magnifiques.
C’est Jean Jean Daffis, évêque de Lombez et prévôt du chapitre de la cathédrale de Toulouse, inhumé dans le choeur de cette même cathédrale, qui les a commandées en 1609 à Jean Dumazet, maître tapissier natif de Montauban, habitant Castillon, diocèse de Lombez, dans le Gers. Jean Dumazet y travaillera plusieurs années dans les ateliers toulousains de la prévôté.
Juif hellénisé, désigné à Pierre, selon les Actes des apôtres, comme un homme sage et de bonne foi, crédité de divers miracles, Etienne suscite par ses discours contre la dureté des coeurs la colère du Sanhédrin. Il se trouve alors accusé de blasphème. Traîné hors des murs de Jérusalem, il est lapidé par la foule. Il serait mort l’année de l’Ascension du Christ.
1. L’ordination de Saint-Etienne
Saint Pierre impose sa main sur la tête de Saint Etienne.
2. La lapidation de Saint Etienne
3. L’ensevelissement de Saint Etienne
4. La translation des reliques de Saint Etienne
Au bas de chaque tapisserie, les armoiries de Monseigneur Daffis : « D’argent à la bande de gueules chargée de trois rosettes d’or, tenues par un diacre et timbrées d’une mitre et d’une crosse ».
Jacques Gironce at 15 h 06 min
Je suis heureux de faire connaissance de jean Dumazet, grâce à Christine. Les tapisseries sont assez belles; le bleu de pastel domine et tient le mieux dans le temps. Mais je préfère la tapisserie de Felletin, ou la dame à la Licorne, d’un art consommé.