Marionnettes à échelle humaine dans les cintres, sous la halle.
Sous le grand couvert, Paul Zythum, « auteur itinérant », présente ses trois romans, Y’a un passage sur vous, Guère épais et La larme à gauche. Il s’auto-édite et diffuse ses livres sur les marchés. Je crois que nous allons revenir (dans combien de temps ?) à une relation et donc à un circuit beaucoup plus courts entre le producteur et le citoyen-consommateur… du moins je le souhaite… Partout, dans le monde, sauf en Occident, tout se passe dans la rue.. Et donc la société et donc la vie y est beaucoup plus vivante, plus directe, plus romanesque…, dit Paul Zythum dans une interview réalisée par Rockin-jl pour le Deblocnot’.
Concernant son dernier roman, La larme à gauche, Paul Zythum déclare que celui-ci est clairement le plus important à ses yeux. Il s’agit d’un roman de politique-fiction. L’auteur imagine ce qui se passe après un soulèvement général, dont le signe avant-coureur est une mystérieuse coupure d’électricité »… Pour moi, tout est politique et a fortiori ce roman, observe Paul Zythum. Je ne fais pas de politique politicienne, je ne suis membre d’aucune structure syndicale ni politique, remarque-t-il encore. Je veux avant tout tenter de faire réfléchir les gens, et moi avec par la même occasion.
J’ai eu plaisir à discuter avec Paul Zythum et, curieuse d’en savoir plus, je suis repartie avec un exemplaire de La larme à gauche.
Sous la halle, au zinc de MiMa, la buvette associative festive.
Sous les couverts, à la terrasse d’un café.
Pendant ce temps, à la cathédrale, les vitraux versent au pied des autels le miracle des couleurs et des ombres…