Âmes, comme étoffes…

Denique fluctifrago suspensae in litore uestes
uuescunt, eaedem dispansae in sole serescunt.
((Lucrèce. De rerum natura, I, 306-307.))

« Enfin, suspendues sur le rivage où se brisent les flots, les étoffes
se chargent d’humidité, de même qu’étendues au soleil, elles sèchent. »

Riveraines, nos âmes
s’abandonnent au fluide des jours
qui en desserre l’étoffe,
cependant qu’insulaires,
elles s’adonnent au soleil
qui verse la sérénité
à leur corps glorieux.

Mais quel est ce rivage
et quel est ce soleil ?