Une visite à l’abbaye de Saint-Polycarpe, Aude

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Ci-dessus : vue de l’abbaye de Saint-Polycarpe, côté est.

Samedi dernier, nous sommes allés à Saint-Polycarpe, dans l’Aude, où Martine Rouche donnait une conférence sur les trois tableaux, datés respectivement de 1650 (ou 1659), 1664 et 1669, qui constituent à ce jour les seules oeuvres connues du peintre François Saissac. Le premier de ces tableaux se trouve conservé dans l’église de Saint-Polycarpe ; le deuxième dans l’église de Besset, près de Mirepoix ; le troisième dans l’église de Rieux-Minervois. J’ai profité de l’occasion pour photographier ce qui reste de l’abbaye de Saint-Polycarpe et pour visiter l’église de cette dernière, dite Eglise de la Purification, devenue aujourd’hui église paroissiale du village en remplacement d’une église plus ancienne. 1A propos de l’abbaye et du village de Saint-Polycarpe, voir aussi le site belcaire-pyrénées.com/Saint-Polycarpe prés de Limoux, la fabuleuse histoire du monastère.

La fondation de l’abbaye remonterait au temps de Charlemagne. Elle serait due à Attala, venu de l’Espagne mozarabe chercher un lieu d’établissement plus paisible dans un Razès encore quasi vierge. L’abbaye adopte la règle de saint Benoît. Elle est alors gouvernée par des abbés réguliers, élus par les moines. Au XIe et au début du XIIe siècle, elle devient un simple prieuré dépendant tantôt du monastère de Lagrasse, tantôt de celui d’Alet. Au XIIIe siècle et jusqu’au milieu du XVe siècle, elle repasse sous la juridiction d’abbés réguliers. Puis la discipline se dégrade et les moeurs des moines font scandale. L’abbaye passe alors de la juridiction des abbés à celle des évêques de Narbonne. A partir de 1705, elle verse dans un jansénisme des plus fanatiques. Elle est alors supprimée, et ses revenus réunis en 1771 à ceux du grand séminaire de Narbonne.

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Ci-dessus : vue de l’aqueduc construit par les moines.

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Ci-dessus : vue de l’ancien séchoir de l’abbaye.

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Ci-dessus : vue d’une ancienne échauguette, ruinée.

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Ci-dessus : vue du flanc nord de l’église de la Purification.

La base Mérimée indique que « l’église se trouvait dans la partie nord des quatre corps de bâtiments composant le carré de l’abbaye. Elle date probablement du XIIe siècle et constitue la seule construction subsistante, avec l’aqueduc et le bassin. L’édifice se compose d’une nef de trois travées voûtées d’arêtes, la troisième travée formant choeur. L’abside demi-circulaire est voûtée en cul de four et ornée extérieurement de bandes lombardes. Elle est précédée, à l’ouest, d’un clocher-porche. Le clocher, formant narthex, a son étage inférieur éclairé par un oculus. La porte d’entrée a été remaniée au XVIIe siècle. Au XVIe siècle, une surélévation a été construite au-dessus de la nef et de l’abside. Elle forme une grande salle au-dessus de la nef, et un réduit à six côtés qui pouvait servir à la défense, sur l’abside. Cette surélévation a probablement entraîné la déformation des voûtes de la nef. » 2Base Mérimée. Aude. Saint-Polycarpe.

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Ci-dessus : vue du porche de l’église, sur son flanc ouest.

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Surprise ! Le porche de l’église abrite un magnifique escalier hélicoïdal. Celui-ci permet d’accéder à l’ancien mécanisme de l’horloge installée sur le clocher.

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Ci-dessus : vue générale de la nef.

Proportions et sobriété du décor font cette nef un lieu harmonieux, qui invite à la paix de l’âme, ou encore au dialogue de l’âme avec elle-même.

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Installée sous la tribune à l’entrée de la nef, remployée peut-être de l’ancienne église paroissiale, une poutre se trouve peinte de figures représentant, à la façon d’une bande dessinée, des scènes de l’enfance du Christ et de Jugement dernier. Ces peintures datent du XVe siècle.

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Ci-dessus : Christ en majesté, dans sa mandorle.

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Sur la voûte de l’abside et des chapelles adjacentes, des peintures datées du XIIe siècle représentent des scènes de l’Apocalypse. Ci-dessus, l’Agneau adoré par les vingt-quatre vieillards.

« Après cela, je vis, et voici qu’une porte était ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette qui me parlait, dit « Monte ici, et je te montrerai ce qui doit arriver dans la suite. » Aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici qu’un trône était dressé dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait un aspect semblable à la pierre de jaspe et de sardoine ; et ce trône était entouré d’un arc-en-ciel, d’une apparence semblable à l’émeraude. Autour du trône étaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, avec des couronnes d’or sur leurs têtes. […]. les vingt-quatre vieillards se prosternent devant Celui qui est assis sur le trône, et adorent Celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant « Vous êtes digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur, et la puissance, car c’est vous qui avez créé toutes choses, et c’est à cause de votre volonté qu’elles ont eu l’existence et qu’elles ont été créées. » 3Apocalypse. 4. 1-11.

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Ci-dessus : églises d’Asie, accompagnées de leurs anges. « Le Seigneur dit à Jean : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. » 4Apocalypse. 1. 11.

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Le maître autel et son tabernacle sont en bois polychrome, doré. Ils datent du XVIIe siècle. Le site Mérimée indique qu’ils proviennent de l’ancienne église paroissiale. La cuve de l’autel se trouve dotée d’une châsse, dite de la Sainte Epine. A l’intérieur de cette châsse trônent deux chefs reliquaires et un reliquaire monstrance. Tirée des Epitres 5Epitres, 22, 13. de Saint Ambroise et peinte sur une inscription plus ancienne, on lit sur l’autel l’inscription suivante : ILLE SUPER ALTARE QUI PRO OMNIBUS PASSUS EST, ISTI SUB ALTARE QUI ILLIUS PASSIONE REDEMPTI SUNT. « Au-dessus de l’autel est Celui qui a souffert pour nous tous ; sous l’autel sont ceux qui ont été sauvés par Sa passion. 6Concernant les débuts du rituel de consécration des autels, cf. Patrick Boucheron, Au coeur de l’espace monumental milanais, in Remploi, citation, plagiat. Conduites et pratiques médiévales (Xe-XIIe siècle), pp. 163-164. Casa de Velazquez. Madrid. 2009.

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Ci-dessus : chef reliquaire de Saint Benoît, en argent et vermeil. Armes de Beauteville, d’azur à trois coquilles d’argent, surmontées d’un lambel 7Lambel : en héraldique, un lambel est un meuble généralement placé en chef, et souvent employé comme brisure. Il est constitué d’une traverse horizontale, souvent nommée « fil » et ornée de pendants rappelant les indentations pratiquées dans les textiles. Les pendants sont le plus fréquemment au nombre de trois. La traverse couvre initialement toute la largeur du champ et les pendants sont rectangulaires. A partir du XVe siècle, ces derniers ont tendance à s’évaser en bas et deviennent trapézoïdaux. Dans le cours du XVIe siècle, la traverse cesse de toucher les bords de l’écu.. XIVe siècle.

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Ci-dessus : chef reliquaire de Saint Polycarpe, en argent et vermeil. Armes de Beauteville, branche collatérale, d’azur à trois coquilles d’or, deux et une, surmontées d’un lambel. Poinçon d’un atelier de Perpignan. XIVe siècle.

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Ci-dessus :reliquaire monstrance, en forme de cylindre horizontal tenu par deux anges et porté quatre patins en forme de lions couchés. XIVe siècle.

De part et d’autre de la nef, deux tableaux d’Annet Auriac (1633-1708) se font face : à droite de la porte d’entrée, Les trois Marie au tombeau ; à gauche, Le Christ en croix entre saint Polycarpe et saint Benoît. 8On peut voir d’autres tableaux d’Annet Auriac à l’église Saint André d’Alet-les-Bains, Aude ; à l’église de Fontcouverte, Aude ; à l’église Saint Martin de Limoux, Aude ; à l’église de Peyrefitte du Razès, Aude ; à l’église de Roquefixade, Ariège, etc. Cf. aussi Christine Belcikowski. A Peyrefitte du Razès, une visite de l’église Saint Jean Baptiste.

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Ci-dessus : Annet Auriac (1633-1708). Les trois Marie au tombeau. 1665. D’après la tradition, les trois Marie seraient Marie Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé, alors que l’évangile attribué à Jean semble ne citer que deux d’entre elles.Sur le tombeau vide, le peintre a reporté la phrase suivante, extraite de l’évangile de Jean : [Dicunt ei illi : Mulier, quid ploras ? Dicit eis : Quia] TULERUNT DOMINUM MEUM , [et nescio ubi posuerunt eum] 9Jean. XX. 13 sqq.. On reconnaît ici Marie Madeleine à la longue chevelure dénouée et aux larmes de la pécheresse repentie.

« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rendit au sépulcre, dès le matin, avant que les ténèbres fussent dissipées, et elle vit la pierre enlevée du sépulcre. Elle courut donc, et vint trouver Simon Pierre et l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : ‘Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis. » Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Ils couraient tous deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva au sépulcre. Et, s’étant penché, il vit les linceuls posés à terre ; mais il n’entra pas. Simon Pierre qui le suivait, arriva à son tour et entra dans le sépulcre. Il vit les linges posés à terre, et le suaire qui couvrait la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé dans un autre endroit. Alors, l’autre disciple qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi ; et il vit, et il crut. Car ils ne comprenaient pas encore l’Écriture, d’après laquelle il devait ressusciter d’entre les morts. Les disciples s’en retournèrent donc chez eux.

Cependant Marie Madeleine se tenait près du sépulcre, en dehors, versant des larmes ; et, en pleurant, elle se pencha vers le sépulcre ; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été mis le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Et ceux-ci lui dirent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. »

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Ci-dessus : Annet Auriac. Le Christ en croix entre Saint Polycarpe et Saint Benoît. 1659.

« A partir de la sixième heure, l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure » 10Mathieu. 27. 45.. En haut à gauche du tableau, Annet Auriac a figuré l’éclipse qui marque à midi l’heure de la mort du Christ. En arrière-plan, un paysage de style moyen-oriental. A la gauche du Christ, Saint Polycarpe dans un costume somptueux, symbole peut-être du triomphe de la Chrétienté. A droite, Saint Benoît, qui incarne la sévérité de la règle et la vocation pénitentielle.

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Toujours sur le flanc droit de la nef, dans un bel encadrement baroque, La présentation de Jésus au Temple, l’une des trois toiles actuellement connues de François Saissac. La toile est signée F. Saisac (sic) et datée de 1650, ou 1659 ? Autour de la Vierge et de l’Enfant, de gauche à droite, personnages photophores, Siméon, Joseph, Anne. En arrière-plan, gardes et gens du peuple.

« Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Siméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes,et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. – Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. – Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »

Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. » 11Luc. 2. 21-40.

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Ci-dessus :derrière l’Enfant, Joseph tient la cage garnie de deux colombes qui est de tradition dans le rite de la Présentation au Temple.

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Ci-dessus : on ne sait ce que dit le livre ; seules les majuscules sont lisibles ; les autres caractères sont simulés.

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En décembre 2015, Martine Rouche consacrait à Rieux-Minervois une conférence à La Vierge couronnée à l’Enfant avec saint Eutrope, saint Jean Baptiste, saint Roch et saint Jacques, peinte par François Saissac en 1669 et conservée à Rieux-Minervois dans l’église Notre Dame de l’Assomption 12Cf. Christine Belcikowski. A Rieux-Minervois, Aude. Quelques vues de l’église Notre Dame de l’Assomption..

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Ci-dessus : François Saissac. La Vierge couronnée à l’Enfant avec saint Eutrope, saint Jean Baptiste, saint Roch et saint Jacques. 1669. Eglise Notre Dame de l’Assomption à Rieux-Minervois.

Martine Rouche poursuivait là l’action initiée, il a un an et demi déjà, à Besset, Ariège, afin de diffuser la connaissance des toiles de François Saissac, et plus spécialement afin de soutenir la recherche de financement engagée par la petite commune de Besset pour la restauration de la Nativité, datée de 1664, signée du même François Saissac, qui se trouve conservée dans l’église de la commune. Cf. Fondation du patrimoine. Midi-Pyrénées. Tableaux de l’église de Besset.

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Ci-dessus : François Saissac. Nativité. 1664. Eglise Notre Dame. Besset. Ariège.

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Ci-dessus : Enfant Jésus au morceau de cordon ombilical, motif rarissime dans l’histoire de la peinture.

Outre la restauration de la Nativité signée François Saissac, la souscription mentionnée sur le site de la Fondation du patrimoine intéresse aussi celle d’une étonnante Mise au tombeau non signée. Via cette souscription, on peut contribuer à la sauvegarde et à la mise en valeur de ce patrimoine artistique d’exception.

References

1 A propos de l’abbaye et du village de Saint-Polycarpe, voir aussi le site belcaire-pyrénées.com/Saint-Polycarpe prés de Limoux, la fabuleuse histoire du monastère.
2 Base Mérimée. Aude. Saint-Polycarpe.
3 Apocalypse. 4. 1-11.
4 Apocalypse. 1. 11.
5 Epitres, 22, 13.
6 Concernant les débuts du rituel de consécration des autels, cf. Patrick Boucheron, Au coeur de l’espace monumental milanais, in Remploi, citation, plagiat. Conduites et pratiques médiévales (Xe-XIIe siècle), pp. 163-164. Casa de Velazquez. Madrid. 2009.
7 Lambel : en héraldique, un lambel est un meuble généralement placé en chef, et souvent employé comme brisure. Il est constitué d’une traverse horizontale, souvent nommée « fil » et ornée de pendants rappelant les indentations pratiquées dans les textiles. Les pendants sont le plus fréquemment au nombre de trois. La traverse couvre initialement toute la largeur du champ et les pendants sont rectangulaires. A partir du XVe siècle, ces derniers ont tendance à s’évaser en bas et deviennent trapézoïdaux. Dans le cours du XVIe siècle, la traverse cesse de toucher les bords de l’écu.
8 On peut voir d’autres tableaux d’Annet Auriac à l’église Saint André d’Alet-les-Bains, Aude ; à l’église de Fontcouverte, Aude ; à l’église Saint Martin de Limoux, Aude ; à l’église de Peyrefitte du Razès, Aude ; à l’église de Roquefixade, Ariège, etc. Cf. aussi Christine Belcikowski. A Peyrefitte du Razès, une visite de l’église Saint Jean Baptiste.
9 Jean. XX. 13 sqq.
10 Mathieu. 27. 45.
11 Luc. 2. 21-40.
12 Cf. Christine Belcikowski. A Rieux-Minervois, Aude. Quelques vues de l’église Notre Dame de l’Assomption.

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  • Martine Rouche at 21 h 45 min

    Juste un mot : MERCI !
    Et quelques autres … Les deux tableaux de l’église de Besset, dont tu parles si bellement, partent DEMAIN MATIN vers l’atelier de leur restauration … Joie !

    • La dormeuse at 21 h 50 min

      Joie en effet ! La souscription pendant ce temps continue : elle intéresse non seulement la restauration des tableaux, mais aussi celle des cadres.

  • Françoise Brown at 19 h 16 min

    Entre commentaires et photos, ce fut une belle visite.
    La poutre peinte est remarquable.
    Et les tableaux de Besset partent en restauration, quelle satisfaction !

  • Gilibert Isabelle at 12 h 28 min

    Bravo, très intéressant, même passionnant. Un grand merci