Christine Belcikowski

 

Ci-dessus : en face de l’abbaye Notre Dame d’Alet, de l’autre côté de la rue Nicolas Pavillon, une ancienne maison forte.

 

Ci-dessus : rue du Séminaire, façade de l’ancien séminaire, fondé au XVIIe siècle par Monseigneur Pavillon.

 

Ci-dessus : porte de l’ancienne maison Bousquet (XVIe siècle). « Porte d’entrée à un vantail, avec encadrement en plein cintre et impostes moulurées. Les pilastres latéraux supportent chapiteaux et entablement, ce dernier surmonté par une ouverture rectangulaire grillée, encadrée par des volutes en ailerons. Le décor des écoinçons est formé, à gauche, par un cartouche aux bords découpés et retournés en volutes, timbré au centre d’un double V, sans doute un emblème artisanal ; à droite, par un bucrâne portant, suspendu par une lanière, le bâton qui entrave la marche. » ¹Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : sur la Grand’Place, fontaine surmontée d’une statue de la République (fin du XIXe siècle), signée Eugène Lequesne Eugène, sculpteur, et J.-J Ducel et Fils, fondeur.

 

Ci-dessus : « socle en fonte de fer sur emmarchement en pierre et ciment de plan ovale supportant une statue en fonte de fer ; bouche d’eau et bassin ovale en fonte de fer sur la face principale du socle ; bordure de fer ceinturant l’emmarchement. » ²Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : « femme en tunique représentant la République, peau de bête sur les épaules, étoile sur le front, tenant une pique de la main droite, devant un tronc d’arbre où sont un carquois et un casque antique. » ³Ibidem.

 

Ci-dessus : « bouche d’eau représentant une tête de Méduse ; motifs à forme végétale sur socle et bassin. » ⁴Ibid.

 

Ci-dessus : sous le couvert de la Grand’Place.

 

Ci-dessus : Maison Larade-Avy (XVIe siècle), rue Cadène.

 

Ci-dessus : inscription sur la porte de la maison Larade-Avy : TIMOR DEI EXPELLIT PECCATUM. La crainte de Dieu chasse le péché.

 

 

 

Ci-dessus : maison d’oeuvre.

 

Ci-dessus : ancienne maison Fradin (XIIe, XIIIe, XIVe, XVe, XVIIe siècle), dite « maison romane », rue Calvières. « Une tradition orale fait de cette maison un ancien palais de justice. Depuis le milieu du XVIee siècle, elle n’a cessé de servir de demeure à de notables habitants. Le second étage déborde sur trois parties de la façade par une galerie en bois, en encorbellement très prononcé. Fenêtres géminées et arcs murés. La porte d’entrée est contemporaine de l’escalier auquel elle donne accès (XVIIe siècle). La mouluration d’encadrement comprend essentiellement un boudin, retourné en crossettes aux angles supérieurs. A l’intérieur de l’encadrement, chacun des petits carrés isolés par les retours des crossettes est orné d’une rose. Au-dessus de la porte est ménagé un oculus ovale, grillé, en deux pièces. Les vantaux ont conservé leurs têtes de clous en losange. […]. La galerie était autrefois ouverte sur toute sa longueur. Le pan de bois, à potelets verticaux avec colombage en croix de Saint-André, repose sur de forts sommiers encastrés constitués chacun par deux pièces de bois superposées. » ⁵Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : ancienne maison Fradin.

 

Ci-dessus : ancienne maison Fradin.

 

Ci-dessus : ancienne maison Fradin.

 

 

 

Ci-dessus : porte de l’hôtel Labatut (XVIe, XVIIe siècle), sur la Grand’Place. « La maison se compose de trois étages sur rez-de-chaussée. La façade sur la place est en pan de bois, les murs latéraux en pierre. Les pierres d’appareil en grès sont réservées aux angles et aux encadrements de baies. » ⁶Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : angle de la rue malbec.

 

Ci-dessus : à l’angle de la Grand’Place et de la rue Malbec, la « maison de Nostradamus » (antérieure au XVIe siècle). La tradition veut que Michel de Nostredame, dit Nostradamus (1503-1566), ait vécu ici quelque temps. Il s’agit plus probablement de divers membres de sa parentèle. La maison comprend deux étages sur rez-de-chaussée et un demi-étage supérieur, chacun en encorbellement sur le précédent. L’encorbellement du premier étage sur rez-de-chaussée est constitué par une série de trois sommiers qui supportent les poutrelles rapprochées qui soutiennent elles-mêmes la sablière. Les joints du plancher en encorbellement sont garnis par dessous, pour éviter le passage de l’air, de minces liteaux couvre-joints très fibreux qui ont conservé quelques traces de leur ancien décor peint au pochoir. Les extrémités de toutes les pièces de bois en saillie sont sculptées. Des emblêmes sont sculptés en creux sur les faces des poutres. Ces poutres chargées de symboles orientaux et chrétiens auraient été apportées du dehors et juxtaposées aux poutres primitives. » ⁷Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : « maison de Nostradamus ».

 

Ci-dessus : « maison de Nostradamus ».

 

Ci-dessus : « maison de Nostradamus ».

 

Ci-dessus : « maison de Nostradamus ».

 

Ci-dessus : « maison de Nostradamus ».

 

Ci-dessus : plaque apposée à la mémoire d’Emile Bourgès, cascadeur né à Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : fondé au XVIIe siècle par Monseigneur Pavillon, ancien hôpital d’Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : date de fondation de l’ancien hôpital.

 

Ci-dessus : place de l’Eglise, socle (XVIIe siècle) d’une croix de mission. « La croix est récente. Les quatre faces du pilier sont sculptées d’une tête ou d’un masque qui forme le centre d’un cartouche au découpage compliqué dont les bords se retournent en épaisses volutes. Le tout est lourdement chargé d’ornements baroques, de linges, de cordelières, toujours disposés suivant une rigide symétrie axiale. » ⁸Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : entrée des anciens thermes d’Alet-les-Bains. L’activité thermale a cessé depuis peu, ainsi que la mise en bouteille de l’eau de source, qui faisait jusqu’ici la richesse de la commune.

 

 

 

Ci-dessus : dans le parc des anciens thermes, statue de nymphe à la rame, oeuvre de Maurice Denonvilliers, fondeur. « Socle bâti en rocaille et ciment, de plan carré, supportant une statue en fonte de fer, représentant une femme drapée tenant une rame à motif de dauphin. » ⁹Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : dans le parc des anciens thermes, ronde bosse de lion signée Charles Jacquot, sculpteur, et Maurice Denonvilliers Maurice, fondeur. « Socle de pierre sculptée et de rocaille sur plan rectangulaire, supportant une sculpture en fonte de fer. » ¹⁰Base Mérimée. Alet-les-Bains.

 

 

Ci-dessus : même lion, vu de dos.

 

Ci-dessus : l’entreprise de limonaderie Petillo s’est installée depuis peu dans l’ancien bâtiment thermal. Son responsable nous a fait visiter l’installation. Chère à notre enfance languedocienne, la célèbre limonade d’Alet renaît !

 

Ci-dessus : l’eau de source qui fait depuis l’antiquité la réputation d’Alet-les-Bains demeure librement accessible à tous au lavoir, situé au bord de l’Aude, dans un faubourg du village. La même eau très pure coule dans toutes les maisons de la commune.

 

 

 

 

 

Vers le soir, avant de quitter Alet, nous nous sommes rendus à la mairie afin d’obtenir des informations concernant les possibilités de visite de l’abbaye et de l’église Saint André en 2017. Nous y avons reçu bon accueil et quatre pages de documentation très appréciables.

 

Ci-dessus : vue de la nouvelle mairie d’Alet, située dans l’ancienne maison de Jean-Pierre Cubat, natif d’Alet, qui fut au XIXe siècle cuisinier du tzar Nicolas II. L’écrivain Roger Peyrefitte a été ensuite propriétaire de cette maison. Il est enterré au cimetière d’Alet.

 

Ci-dessus : autre vue de l’actuelle mairie d’Alet-les-Bains.

 

Ci-dessus : devant la mairie, un wellingtonia planté à la fin du XIXe siècle.

 

Ci-dessus : avant de rentrer à Mirepoix, dernière image du pont sur l’Aude.

 

Ci-dessus : autre image du pont sur l’Aude.