Analogies – Les portes du temps

 

Ci-dessus, de gauche à droite : Mirepoix, rue du Béal ; Magritte, La victoire, 1939.

L’une est pleine ; l’autre à jours. L’une ouvre sur la terre ; l’autre sur la mer. L’une abrite la paix du bleu ; l’autre baille sur un nuage…

Deux portes. Qu’est-ce qu’il y a derrière : ce qui ne passe pas ; ce qui vient ? L’imminence est dans la durée comme le serpent est dans le paradis.

3 réponses sur “Analogies – Les portes du temps”

    1. Oui, oui, comme une page blanche, sur laquelle s’inscrivent, d’un côté les lignes tranquilles d’un jardin potager, d’un paysage, de la montagne toujours la même ; de l’autre, un nuage, augure peut-être du mauvais temps qui vient, de la tempête sur la mer… Le tableau de Magritte est daté de 1939.

  1. je ne veux pas penser à quoi que ce soit mais juste avoir le plaisir de les voir ces deux portes et de les voir ensemble, le plaisir aussi de les retrouver, celle du Béal que je connais si bien et celle de Magritte dont je savais seulement qu’elle ne pouvait être que de Magritte

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