Au bord de l’Hers en novembre

Seul jardinier, au pied du château de Terride, le vieux Chronos s’inquiète des légumes et roule sa brouette. ((Silènes, Seul jardinier))

La passerelle est sous la feuille. Tu finiras lierre terrestre. ((Silènes, Au mandement de la traverse))

A pas de loup, dans le détour de la gent verte. ((Ibidem))

Rives désertes.

Ombres obliques.

On a marché sur le globe terraqué.

L’espace est courbe.

Belle enfant.

Beau requin. Nage dans l’Hers toute l’année.

La dormeuse et son ombre. Mère de la belle enfant, du beau requin, et de trois autres belles créatures encore, que l’on ne voit pas ici.

Belles pierres, qui sont là, avec d’autres, sous les yeux de tout promeneur des rives, et dont personne n’a su me dire d’où elles proviennent.

Rives sereines.

Oiseaux de passage.

Oiseaux à tire d’aile. Images de la vie belle.

2 réponses sur “Au bord de l’Hers en novembre”

  1.  » Mardi 3 novembre 1914.
    Après tout le bruit de hier, le calme, une longue journée unie comme l’eau d’un lac.
    […]
    Nous restons assises dehors jusqu’au soir sans entendre autre chose que le vol léger des feuilles dans l’air tiède.  »
    Marie Louise Escholier, Les saisons du vent, p. 72

    Sérénité, lumière, douceur, quel beau message de ta part vers tes cinq belles créatures, où qu’elles se trouvent …

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