A Limoux, par un bel après-midi de printemps, une promenade fantasque
Après avoir garé la voiture au bord de la promenade du Tivoli, nous considérons un instant le jeu des boulistes. La brise est légère. Il fait bon.
En haut de la promenade du Tivoli, voici le monument commémoratif élevé à la mémoire des enfants de Limoux morts pendant la guerre de 1870 pour la défense de la patrie ; Aristide Onésime Croisy, sculpteur ; Antoine Durenne, fondeur. Puis nous nous engageons dans la rue de la Toulzane (« qui va dans la direction de Toulouse »).
1. Rue de la Touzlane
Nous constaterons lors de notre promenade que la plupart des belles maisons anciennes arborent sur leurs volets les mêmes ferronneries de grande volée.
Les belles et grandes maisons ainsi que les belles et grandes portes sont partout dans Limoux. Aucune plaque toutefois ne fournit nulle part la moindre indication sur l’histoire de ces maisons. Nous nous livrerons donc presque toujours, durant notre promenade, au pur plaisir de voir et d’admirer en silence.
2. Rue des Augustins et alentour de l’ancien couvent des Augustins
Ci-dessus : chapelle de la Miséricorde, ancienne église du couvent des Augustins.
Ci-dessus : détail de la façade de la même chapelle.
Ci-dessus : autre détail de la même façade.
Ci-dessus : vestige du couvent des Augustins.
Ci-dessus : ancienne fenêtre du couvent des Augustins.
3. A l’église Saint Martin
Ci-dessus : vue du clocher de l’église Saint Martin depuis la rue du même nom.
Dans l’église, là encore, l’information manque. Comme indiqué sur la base Mérimée, les tableaux sont pourtant classés ou inscrits. Mais accrochés en altitude dans la ténèbre des chapelles, et bien souvent sous un vitrail qui les éblouit, on les voit très mal. D’où la difficulté des quelques photos qui suivent.
Ci-dessus : précieux reliquaire de Saint Martin, conservé dans l’église du même nom.
Ci-dessus : autre vue du même reliquaire.
Ci-dessus : Saint Michel terrassant les démons. Anonyme. XVIIIe siècle.
Ci-dessus : Adoration des bergers. Anonyme. XVIIe siècle.
Ci-dessus : détail de l’Adoration des bergers.
Ci-dessus : détail de l’Adoration des bergers.
Ci-dessus : détail de l’Adoration des bergers.
Ci-dessus : Marie Madeleine au pied de la Croix. Jean Amédée Gibert (1869-1945).
Ci-dessus : restes de fresque sur un pilier.
Ci-dessus : vue de l’arrière du grand retable qui surmonte le maître autel. XVIIIe siècle.
Ci-dessus : vue de la face avant du même retable.
Ci-dessus : Les Noces de Cana. Anonyme. XVIIe siècle.
Ci-dessus : La Visitation ? Anonyme (style d’Annet Auriac ?). XVIIe siècle.
Ci-dessus : L’Adoration des mages. Anonyme. XVIIIe siècle.
Ci-dessus : détail du buffet d’orgue. Christophe Moucherez. XVIIIe siècle.
Ci-dessus : bénitier en marbre de Caunes.
Ci-dessus : sous le porche de l’église…
4. Sur le Pont Neuf
Ci-dessus : un des becs angulaires du pont.
5. Dans le quartier de l’ancien Hôtel-Dieu
Ci-dessus : porte de l’ancien Hôtel-Dieu.
Ci-dessus : après la rénovation de l’ancien Hôtel-Dieu.
Ci-dessus : chapelle de l’hôpital ?.
6. Dans le quartier de la blanquerie
Ci-dessus : ancien siège de la gendarmerie municipale.
Ci-dessus : entrée de l’ancienne gendarmerie municipale.
Ci-dessus : escalier de l’ancienne gendarmerie municipale.
Ci-dessus : hôtel de Clercy, l’une des plus anciennes maisons de la ville. XIVe siècle.
Ci-dessus : l’écu portait, dit-on, les armes de la maison de Montfaucon.
7. Place du 22 septembre
Ci-dessus : sur la place du du 22 septembre et devant l’ancienne église Saint Jacques, aujourd’hui transformée en musée du piano, La Source, statue offerte le 22 Septembre 1892 à la ville par la Société des Arts et des Sciences de Limoux pour commémorer le Centenaire de la Proclamation de la Première République. L’oeuvre est signée de Louis Sauvageau, sculpteur, et de Jean Pierre Victor André, fondeur.
8. Rue de la Mairie
Ci-dessus : puntil, non loin de la place de la République.
Ci-dessus : autre vue du clocher de l’église Saint Martin, non loin de la place de la République.
Ci-dessus : sur la place de la République, ferronnerie de balcon sur la façade des anciens Magasins Réunis.
Ci-dessus : entrée de la Mairie de Limoux, installée dans un hôtel particulier édifié en 1722.
Ci-dessus : Services administratifs de la Mairie de Limoux.
9. Rue des Cordeliers et autour de l’ancien couvent des Cordeliers
De l’ancien couvent des Cordeliers, il ne reste plus aujourd’hui qu’un pan d’église et le clocher, surmonté d’un curieux petit dôme. Nous avons rôdé autour de ce vestige, difficile à approcher.
Ci-dessus : place du Marché, hôtel Moderne et Pigeon, lointain avatar d’un antique couvent.
10. Au musée Petiet
A l’issue de notre balade, retour à la promenade du Tivoli. Nous avions rendez-vous à 18 h 30 au musée Petiet pour la première du cycle de quatre conférences que Marie Laure Ruiz-Maugis, conférencière des musées nationaux, donne là au cours de cette année 2016. Intitulée Femmes artistes ou artistes femmes ?, dédiée à Sofonisba Anguissola, Artemisia Gentleschi, Elisabet Vigée Le Brun, Berthe Morisot, Marie Petiet, Frida Kahlo, la conférence a été superbe !
A venir, au musée Petiet, trois autres conférences :
10 mai 2016 : Eloges de la main ou la main dans l’art
11 octobre 2016 : Images d’enfance du XVe au XXe siècle
22 novembre 2016 : Du jardin clos au paysage (XVe-XXe siècle)
Gironce at 12 h 24 min
J’ai particulièrement apprécié la remarquable pièce d’orfèvrerie de la statue de St. Martin, chef d’œuvre certain.
L’orgue, quant à lui, est un Moucherel.
Pour le marbre dit « de Caunes », on ne sait jamais sa provenance exacte, tant les marbres de cette vaste région se ressemblent, dans leur incroyable diversité. Personnellement, je préfère l’expression plus fiable: « marbre du Languedoc », qui évite l’erreur.
Mari at 23 h 36 min
Merci beaucoup, c’est très interessant.
Gaucher at 14 h 49 min
Bonjour merci pour ce témoignage et informations sur cette très belle et ancienne ville
Auriez-vous des renseignements sur un probable Hôtel Particulier du 17 eme – date fronton porte 1646 – situé 4 rue de l officialité
Bien cordialement
La dormeuse at 17 h 55 min
Il devrait s’agir de l’ancienne Officialité, i.e. du tribunal ecclésiastique. Je n’en sais pas plus.