Ci-dessus : Cum horis fugit vita nostra. Evadunt eis autem utamur.
Avec les heures fuit notre vie. Elles s’en vont ; d’elles, eh bien ! usons donc.
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Ce magnifique cadran solaire se trouve peint, côté jardin, sur la façade de l’ancienne maison Rouger, rue Maréchal Clauzel aujourd’hui (autrefois rue Courlanel). Il s’agit d’une maison privée.

La famille Rouger a donné à Mirepoix une suite de notaires. L’histoire de cette famille a été intimement liée à celle de la ville, plus particulièrement à l’époque de la Révolution. Etienne Rouger était un membre influent du conseil municipal à la veille de la Révolution. Jean Marie Raymond Rouger, fils du précédent, a été maire de Mirepoix de 1792 à 1794, puis en 1797. Les Rouger ont été, durant ces années difficiles, les représentants de la tendance girondine qui a tenté de préserver la commune des excès du pouvoir jacobin.

La porte était ouverte ce matin… Je suis entrée, j’ai demandé au maître de la maison l’autorisation de photographier le cadran solaire et de publier éventuellement un cliché. Le maître m’a courtoisement accordé l’autorisation demandée. Dont acte.