Analogies – Du côté de Rembrandt

 

Ci-dessus : détail d’une photo prise à Mirepoix, sous le Grand Couvert. Cf. La dormeuse, encore : A Mirepoix – Charpente armoriée sous le Grand Couvert.

 

Ci-dessus : Rembrandt Harmenszoon van Rijn, dit Rembrandt (1606-1669), Le retour du fils prodigue, détail, circa 1665.

 

Ci-dessus : Govert Flinck (1615-1660), Isaac bénissant Jacob, détail, 1636.

 

Ci-dessus : Rembrandt, Le festin de Balthazar, détail, circa 1636.

 

Ci-dessus : Rembrandt, Buste d’homme vêtu à l’orientale, 1633.

Un visage m’apparaissait dans la photo du Grand Couvert qui se trouve reproduite ci-dessus. J’ai agrandi ce visage, et j’ai cherché d’où me venait l’impression de l’avoir déjà vu ailleurs, autrement, et cependant analogue.

Je me suis demandé ensuite comment avait bien pu s’établir dans ma pensée une relation d’analogie entre un effet de lumière et d’ombre entre-aperçu au bord d’un reste de peinture armoriée, caché sous le Grand Couvert, et une suite de visages empruntés à Rembrandt et à Govert Flinck, i. e. à deux maîtres d’Amsterdam.

J’ai trouvé. Les chemins de l’analogie sont toujours singuliers. Sachant qu’Abraham Louis, dit « le Juif » dans les documents d’archive, l’un des personnages à propos desquels je poursuis des recherches depuis plusieurs années déjà, a tenu boutique en l’an VIII au n°100 de la section A, ou au n°68 du plan 3, ancien style, i. e. dans une partie de la maison des Consuls [1]Cf. La dormeuse blogue 3 : Les adresses d’Abraham Louis à Mirepoix., là où se trouve justement la peinture armoriée mentionnée ci-dessus, je me suis souvenue du livre intitulé Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem. Juifs et chrétiens à Amsterdam au siècle d’or [2]Laurence Sigal-Klagsbald et Alexis Merle du Bourg, Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem. Juifs et chrétiens à Amsterdam au siècle d’or, Editions du Panama, Paris, xxxx. et du très beau choix de reproductions que celui-ci contient.

Voilà. De la fertilité des chemins de l’analogie.

Notes

1 Cf. La dormeuse blogue 3 : Les adresses d’Abraham Louis à Mirepoix.
2 Laurence Sigal-Klagsbald et Alexis Merle du Bourg, Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem. Juifs et chrétiens à Amsterdam au siècle d’or, Editions du Panama, Paris, xxxx.

1 réflexion sur « Analogies – Du côté de Rembrandt »

  1. Vos publications sur ces vestiges presque effacés du vieux Mirepoix sont toujours très intéressantes et particulièrement celle-ci.

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