Prise à Toulouse, non loin de l’écluse Matabiau, une photo étrange, pour annoncer que La dormeuse blogue 3 fait suite à La dormeuse blogue 2. Sur la photo, un pont. Je vous invite à passer le pont.
Vers La dormeuse blogue 3…
choses vues, choses lues, choses rêvées…
Prise à Toulouse, non loin de l’écluse Matabiau, une photo étrange, pour annoncer que La dormeuse blogue 3 fait suite à La dormeuse blogue 2. Sur la photo, un pont. Je vous invite à passer le pont.
Vers La dormeuse blogue 3…
Ci-dessus : Toulouse, gare routière, 23 juin 2011.
Espèces d’espaces… ((Les mots sont de Georges Perec. Ils servent de titre au livre éponyme, paru en 1974.)), qu’on aperçoit par hasard, n’importe où – dans le vide d’une gare routière, dans la vitre d’une porte qu’on n’ouvre jamais, sur le ciment d’un trottoir ou sur le caillebotis d’un balcon.
L’étendue cartésienne conserve ainsi, dans sa fuite rapide, des espaces flous, des zones ignorées des cartes, où il y a seulement quelque chose plutôt que rien, – quelque chose d’à peine étant et cependant étant ; quelque chose comme un « bruit de fond » ((Le mot est de Georges Perec, toujours dans Espèces d’espaces)).
J’aime, plus que le spectacle des choses tangibles, le mystère de ce bruit de fond. Je tente le photographier, chaque fois que je le peux. Parler de photographier un bruit peut sembler étrange. Mais comment nommer ici ce qui a espace et temps comme toute autre chose, et point de matière ?
Ci-dessus : Toulouse, chose vue sur une porte du café de la gare Matabiau, 23 juin 2011.
Ci-dessus, de gauche à droite : Londres, Heather Green, balcon voisin, 24 juin 2011 ; ombre de la dormeuse sur le caillebotis de notre balcon.
Ci-dessus : Londres, Heather Green, ombre d’un arbre au pied de l’immeuble, 24 juin 2011.
Il y a des têtes sur la maison des consuls ; il y en a aussi au marché de Mirepoix.
Je profite de cette vignette amusante pour signaler à mes honorables lecteurs que j’ai réussi à conjurer sur ce blog le maléfice des images qui ne s’affichaient pas sous Firefox 4 ni sous Google Chrome. J’ai dû pour cela modifier, image après image, la commande d’affichage, i. e. le bout de code qui accompagne chacune des images en question. J’ai trimé, mais ouf ! le pensum est maintenant derrière moi. Les images ressortent du bois !