Dans l’attente de l’Enfant – 23 décembre 2013

 

Ci-dessus : crèche de l’église cathédrale de Mirepoix.

Les souffrances du temps présent sont sans poids face à la gloire qui se révélera en nous. Car l’attente tendue de la créature aspire à la révélation des enfants de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais par égard pour celui qui l’y a soumise, et dans l’espérance, parce que la création sera libérée de la servitude de la corruption pour la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Car nous savons que la création, à l’unisson, gémit et souffre les douleurs de l’enfantement jusqu’à maintenant ; et non seulement elle, mais nous qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous gémissons en nous-mêmes, en attente de l’adoption, de la rédemption de notre corps.

Paul de Tarse, Epitre aux Romains VIII, 19-23.

4 réflexions sur « Dans l’attente de l’Enfant – 23 décembre 2013 »

  1. Ce rappel de l’épitre de St Paul remet le mystère de la Nativité à sa juste place, les souhaits de » Bonnes Fêtes » tendant à englober dans la trève des confiseurs les voeux de Bonne année en oubliant l’essentiel,( pour moi en tout cas).

    Nous pourrions en cette avant-veille de Noël, et au seuil du centenaire de la Grande Guerre, nous remémorer qu’en cette nuit de Noël les belligérants ont su faire la paix.

  2. Merci, Anne-Marie, d’avoir rappelé les fraternisations de la Grande Guerre.
    Voici un extrait de la lettre que le caporal Marcel Decobert envoie à ses parents à la Noël 1914 :

    « Tout à coup, tout près de nous on entend chanter au son de flûtes et d’un har­monium. C’étaient les Bavarois qui fêtaient Noël. Quelle impression ! D’un côté des chants religieux, de l’autre la fusillade, et tout ça sous un beau clair de lune en pleins champs, tout recouverts de neige. Quand ils eurent fini nous poussâmes des hourrah, hourrah…
    A notre tour, le Capitaine le 1er, nous entonnâmes d’une seule voix : Minuit Chrétiens, puis il est né le Divin Enfant. Ils nous écoutèrent, puis eux poussèrent des applaudissements et des bravos. Enfin, trois qui savaient très bien l’Allemand chantèrent deux cantiques en choeur avec les Bavarois.
    On m’aurait raconté cela je ne l’aurais pas cru, mais les faits sont là et ils se produisent un peu partout… »

    Source : http://crid1418.org/espace_pedagogique/documents/textespedago/fraternisations.htm

  3. C’est finalement l’aspiration immorale et redoutable au pouvoir et à la possession, à la soumission impitoyable et assassine de l’autre qui fut, est et sera la cause de tant de maux et horreurs sans nom .
    Je ressens pour ma part, que la dernière bouée envoyée à l’humanité, n’est autre que L’ Amour . Cette « chose » si difficile à définir, et qui ne vient pas de nous. Qui, dans des circonstances parfois insoupçonnables, prend le dessus.
    Cette mesure de capacité peut se convertir en un poids à même de changer le monde.
    N’est-ce pas Noël qui peut nous le faire vouloir ?

  4. Heureux Noël, Christine, pour toi et les tiens, ainsi que pour tous ceux qui passent ici, toujours en attente d’une nouvelle pépite …
    Amitiés à tous les visiteurs de ce blog !

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