Portrait de Madame Labouïsse [Éléonore Muzard de Saint-Martin], peint par elle-même, gravé par Adam, in Les Amours, À Éléonore, recueil d'élégies, par M. Labouïsse, Paris, P. Didot l'Aîné, troisième édition, 1818, p. 75.
« Avant mon départ, j'allai embrasser mon père et ma mère, qui ne m’épargnèrent pas les remontrances. Ils m’exhortèrent à prier Dieu pour mon oncle, à vivre en honnête homme, à ne me point engager dans de mauvaises affaires, et sur toutes choses à ne pas prendre le bien d'autrui. Après qu'ils m'eurent très longtemps harangué, ils me firent présent de leur bénédiction, qui était le seul bien que j'attendais d'eux. Aussitôt je montai sur ma mule, et sortis de la ville... »
Alain René Lesage (1668-1747), Histoire de Gil Blas de Santillane, vignette par Jean Gigoux, Paris, Paulin, 1835, p. 30. À la différence de Gil Blas, Jean Pierre Jacques Auguste de La Bouisse n'avait plus son père quand il se prend à rêver de « s'arranger en secret un havresac, contenant un peu de linge, d'emporter quelque argent et d'aller furtivement à pied, lancer sa mystérieuse existence dans les dangereux sentiers... »
Savaric de Mauléon, figure propitiatoire sous le signe de laquelle on a voulu que François Savary Suzanne Emmanuel de Mauléon-Narbonne, nouveau-né, se trouve placé. BnF ms. 12473 fol. 138.