Jean Meslier et les Cartésiens. I. Bref panorama de quelques-unes des idées de René Descartes

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Portrait de René Descartes circa 1649 par Franz Hals, Statens Museum for Kunst, Copenhague.

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De gauche à droite : portrait de Nicolas Malebranche (1638-1715), philosophe et théologien, membre de la congrégation de l'Oratoire [copie de l'original de Jean Baptiste Santerre conservé au collège des Oratoriens de Juilly] ; d'après l'original de Hyacinthe Rigaud, conservé à l'Institut de France, portrait de François de Salignac de La Mothe Fénelon, dit Fénelon (1651-1715), archevêque de Cambrai, philosophe et théologien, auteur entre autres des célèbres Aventures de Télémaque (1699).

Même s'il commente et discute dans son Mémoire certains des concepts proprement cartésiens, Jean Meslier n'invoque jamais le nom de René Descartes. On ne sait pas s'il l'a jamais lu dans le texte même. Il parle en revanche des « Cartésiens », désignant sous ce nom générique, tous commentateurs ou successeurs de René Descartes, Nicolas Malebranche, dont il a lu dans sa seconde édition, anonyme, le De la recherche de la vérité. Où l'on traite de la Nature de l'Esprit de l'homme, et de l'usage qu'il en doit faire pour éviter l'erreur dans les Sciences (1675-1676) ; François de Salignac de La Mothe-Fénelon, alias Fénelon, dont on sait qu'il a lu et relu, outre ses Aventures de Télémaque (1699), sa Réfutation du système du père Malebranche sur la nature et la grâce (1688) et sa Démonstration de l'existence de Dieu, tirée de la connaissance de la Nature et proportionnée à la faible intelligence des plus simples (1712) ; le Père René Joseph de Tournemine, dont il a lu les Réflexions sur l’athéisme, texte d'introduction à la première partie de la Démonstration de l'existence de Dieu de Fénelon dans les éditions de 1712 et 1713, et dont il a lu peut-être aussi certains articles publiés dans le Journal de Trévoux 1.

Jean Meslier revisite ainsi dans son Mémoire une matière « cartésienne » complexe qu'il se donne la liberté de brasser de façon hétérodoxe, et finalement de ridiculiser, du trait de plume qui suit :

« Quoique les hommes et les bêtes ne soient composés que de matière, il ne s’ensuit pas de là que les pensées, que les désirs, ni que les sensations de bien ou de mal dussent être des choses rondes ou carrées, comme les cartésiens se l’imaginent, et c’est en quoi ils se rendent ridicules... »

On reviendra plus tard, dans les suites du présent article, sur cette histoire de « choses rondes ou carrées »... Voici, en attendant, un bref panorama des idées que Jean Meslier a reprises ou pourfendues chez les Cartésiens ; et, pour commencer, celles de René Descartes.

I. De la matière, du corps et de l'âme selon Descartes

Distinguant l'âme du corps, de façon devenue classique sous le nom de dualisme cartésien, Descartes et les Cartésiens tiennent qu'il y a en l'homme deux substances, celle du corps, qui est matérielle, étendue dans l'espace et dans le temps, donc mortelle, et celle de l'âme, qui serait immatérielle, non étendue dans l'espace et le temps, donc immortelle.

II. De la matière

De la matière, Descartes dit dans Le Monde ou le Traité de Lumière que nous devons la concevoir à l'origine comme un plenum, i.e. « comme un seul corps solide qui remplit également toutes les longueurs, largeurs et profondeurs de ce grand espace au milieu duquel nous avons arrêté notre pensée » 2. Dans cette matière « parfaitement solide » [dure], sans vide et indéfinie, nulle différenciation n'eût pu advenir si Dieu n'avait fait, en lui imprimant un mouvement qui se distribue de façon tourbillonnaire dans le plenum et qui s'entretient sur le mode de la création continuée, que ladite matière « se divise véritablement en plusieurs telles parties, les unes plus grosses, les autres plus petites, les unes d'une figure, les autres d'une autre. Non pas qu'il les sépare pour cela l'une de l'autre, en sorte qu'il y ait quelque vide entre deux : mais pensons que toute la distinction qu'il y met consiste dans la diversité des mouvements qu'il leur donne [...] » et cela « dès le premier instant qu'elles sont créées » 3.

« Chaque partie de la matière, en particulier, continue toujours d'être en même état [force de repos], pendant que la rencontre des autres ne la contraint point de changer. C'est-à-dire : si elle a quelque grosseur, elle ne deviendra jamais plus petite, sinon que les autres la divisent ; « si elle est ronde ou carrée, elle ne changera jamais cette figure sans que les autres l'y contraignent » ; si elle est arrêtée en quelque lieu, elle n'en partira jamais que les autres ne l'en chassent ; et si elle a une fois commencé à se mouvoir, elle continuera toujours avec une égale force jusque à ce que les autres l'arrêtent ou la retardent. » 4

« Les lois ordinaires de la nature » si « merveilleusement établies » par Dieu sont « suffisantes pour faire que les parties de ce chaos se démêlent d'elles-mêmes et se disposent en si bon ordre qu'elles ont la forme d'un Monde très parfait et dans lequel on peut voir non seulement de la Lumière, mais aussi toutes les autres choses, tant générales que particulières, qui paraissent dans notre Monde. » 5

Ainsi la matière s'est-elle différenciée selon Descartes en trois éléments du monde visible : la matière lumineuse du Soleil et des Étoiles fixes ou Feu, la matière subtile des Cieux, transparente à la lumière, et la matière opaque de la Terre, des planètes et des comètes, qui renvoie la lumière. Cette matière opaque de la Terre, c'est aussi celle du corps humain.

Au regard de la physique cartésienne et de son explication tourbillonnaire du monde, la tradition veut donc au XVIIe et au XVIIIe siècle qu'on désigne sous le nom de Cartésiens, dans le monde savant, ceux qui tiennent que le vide n'existe pas, que les corps n'agissent mutuellement dans le plenum que par l'effet d'une impulsion continuée, et que celle-ci entraîne, via de grands tourbillons, les révolutions des astres et des planètes.

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Figure des tourbillons célestes, représentative de la « physique de Descartes » telle qu'exposée dans les Principia philosophiae en 1644. In Nicolas Bion (1652-1733), L’Usage des globes célestes et terrestres et des sphères, suivant les différents systèmes du monde, précédé d’un Traité de cosmographie, Paris, 1751 ; BnF, département de la Réserve des livres rares, Rés V 2107.

III. Du corps humain et des corps des animaux

Du corps humain, Descartes et autres Cartésiens supposent « qu'il n’est autre chose qu’une statue ou machine de terre, que Dieu forme », à qui il donne « au dehors la couleur et la figure de tous nos membres », et au dedans de laquelle « il met toutes les pièces qui sont requises pour faire qu’elle marche, qu’elle mange, qu’elle respire, et enfin qu’elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, et ne dépendre que de la disposition des organes » 6. Il en va de même, selon Descartes, du corps de tous les animaux : « Je sais bien que les bêtes font beaucoup de choses mieux que nous, mais je ne m'en étonne pas, car cela même sert à prouver qu'elles agissent naturellement par ressorts ainsi qu'une horloge, laquelle montre bien mieux l'heure que notre jugement ne nous l'enseigne. » 7

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Horloge à balancier, dessin de Vincenzio Galilei (160-1649) d'après le plan de Galileo Galilei (1564-1642), son père.

« Nous voyons des horloges, des fontaines artificielles, des moulins, et autres semblables machines, qui n’étant faites que par des hommes, ne laissent pas d’avoir la force de se mouvoir d’elles-mêmes en plusieurs diverses façons », observe encore Descartes ; « et il me semble que je ne saurais imaginer tant de sortes de mouvements en celle-ci [le corps humain et celui des animaux], que je suppose être faite des mains de Dieu, ni lui attribuer tant d’artifice, que vous n’ayez sujet de penser, qu’il y en peut avoir encore davantage. » 8

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Vue des trois fontaines en 1684 dans les jardins de Versailles, par Israël Silvestre. On utilise au XVIIe siècle deux cent cinquante-neuf pompes pour élever l’eau de la Seine jusqu’aux fontaines de Marly et de Versailles.

Il ressort d'une telle supposition que si « la figure de tous nos membres et toutes celles de nos fonctions peuvent être imaginées procéder de la matière », et sembler « ne dépendre que de la disposition des organes », nous le devons à Dieu seul, qui a fait en sorte qu'il en soit ainsi, et qui en est et demeure de la sorte la cause efficiente.

IV. De l'âme

De l'âme, dont les hommes, seuls, se trouvent doués, Descartes et les Cartésiens postulent qu'elle a son siège dans la glande pinéale, i.e. dans l'épiphyse, petite glande endocrine de l'épithalamus du cerveau, dont on sait aujourd'hui qu'elle sécrète la mélatonine et joue, par l'intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques. Descartes voit dans la glande pinéale l’interface possible entre le corps matériel et l’âme immatérielle. L'union de l'âme et du corps, telle que la conçoivent les cartésiens, reste toutefois mystérieuse.

« Pour ce qui est des parties du sang qui pénètrent jusqu'au cerveau, elles n'y servent pas seulement à nourrir et entretenir sa substance, mais principalement aussi à y produire un certain vent très subtil, ou plutôt une flamme très vive et très pure, qu'on nomme les Esprits animaux. Car il faut savoir que les artères qui les apportent du cœur, apres s'être divisées en une infinité de petites branches, et avoir composé ces petits tissus, qui sont étendus comme des tapisseries au fond des concavités du cerveau, se rassemblent autour d'une certaine petite glande, située environ le milieu de la substance de ce cerveau, tout à l'entrée de ses concavités, et ont en cet endroit vn grand nombre de petits trous, par où les plus subtiles parties du sang qu'elles contiennent se peuvent écouler dans cette glande ; mais qui font si étroits, qu'ils ne donnent aucun passage aux plus grossières. [...].

D'où il est facile à concevoir que lors que les plus grosses montent tout droit vers la superficie extérieure du cerveau, où elles servent de nourriture à sa substance, elles sont cause que les plus petites et les plus agitées se détournent, et entrent toutes en cette glande ; qui doit être imaginée comme une source fort abondante, d'où elles coulent en même temps de tous côtés dans les concavités du cerveau ; et ainsi sans autre préparation, ni changement, sinon qu'elles sont séparées des plus grossières, et qu'elles retiennent encore l'extrême vitesse que la chaleur du cœur leur a donnée, elles cessent d'avoir la forme du sang, et se nomment les esprits animaux. » 9

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Dessin de Descartes concernant la fonction de la glande pinéale, in L'homme de René Descartes, p. 79. « Pour Descartes, par exemple, prendre conscience de la présence d’une flèche nécessite dans un premier temps une action mécanique sur la rétine, signal qui est ensuite retransmis mécaniquement par un autre médium jusqu’à la glande pinéale, où le signal devient finalement immatériel pour atteindre notre champ de conscience. Cette transformation, inexplicable de l’aveu même de Descartes, doit aussi pouvoir se faire dans l’autre sens si l’individu veut par exemple pointer la flèche : la décision de l’esprit immatériel doit se matérialiser au niveau de la glande pinéale qui peut ensuite initier la réponse musculaire responsable du mouvement. »

Mais pour ce que nous avons tous éprouvé dès notre enfance, que plusieurs de ses mouvements [mouvements du corps] obéissaient à la volonté, qui est une des Puissances de l'Âme, cela nous a disposés à croire que l'Âme est le Principe de tous », remarque encore Descartes. A quoi aussi a beaucoup contribué l'ignorance de l’Anatomie, et des Mécaniques : car ne considérant rien que l'extérieur du Corps humain, nous n'avons point imaginé qu'il eût en soi assez d'organes, ou de ressorts, pour se mouvoir de soi-même, en autant de diverses façons que nous voyons qu'il se meut. Et cette erreur a été confirmée, de ce que nous avons jugé que les Corps Morts avaient les mêmes organes que les vivants, sans qu'il leur manquât autre chose que l'Âme, et que toutefois il n'y avait en eux aucun mouvement.

Au lieu que lors que nous tâchons à connaître plus distinctement notre Nature, nous pouvons voir que notre Âme, en tant qu'elle est une substance distincte du Corps, ne nous est connue que par cela seul qu'elle pense, c'est-à-dire, qu'elle entend, qu'elle veut, qu'elle imagine, qu'elle se ressouvient, et qu'elle sent, pour ce que toutes ces fonctions sont des espèces de pensées. Et que puisque les autres fonctions que quelques-uns lui attribuent, comme de mouvoir le Cœur et les Artères, de digérer les viandes dans l’Estomac, et semblables, qui ne contiennent en elles aucune pensée, ne sont que des mouvemens corporels, et qu'il est plus ordinaire qu'un corps soit mu par un autre corps, que non pas qu'il soit mu par une Àme, nous avons moins de raison de les attribuer à elle plutôt qu'à lui. 10

Le fait, cependant, qu’un homme est composé de deux choses différentes ne veut pas dire qu’il n’est pas en lui-même une seule chose. L’esprit de l’homme, dit Descartes, n’est pas simplement « logé » dans son corps « ut nauta adest navigio » 11, mais « uni » avec lui, et lui est « conjoint très étroitement », en sorte qu’ils constituent unum quid, « un seul tout ».

« Je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu’un pilote en son navire, mais outre cela, je lui suis conjoint très étroitement et tellement confondu et mêlé, que je compose comme un seul tout avec lui. Car si cela n’était, lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu’une chose qui pense, mais j’apercevrais cette blessure par le seul entendement, comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose se rompt dans son vaisseau. Et lorsque mon corps a besoin de boire ou de manger, je connaîtrais simplement cela même, sans en être averti par des sentiments confus de faim et de soif : car en effet tous ces sentiments de faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l’union et comme du mélange de l’esprit avec le corps. » 12

« Cette idée de l’union et comme du mélange de l’esprit avec le corps n’est pas expliquée davantage chez Descartes », dit Vere Chappell dans « L'homme cartésien. « Il est clair, toutefois, qu’un aspect ou qu’une conséquence principale en est l’interaction causale de ces deux parties humaines.

Descartes parle ainsi des "passions de l'âme", qui sont "des perceptions ou des sentiments ou des émotions de l'âme, qu'on rapporte particulièrement à elle, et qui sont causées, entretenues et fortifiées par quelque mouvement des esprits [animaux]". » 13

« Il n’entreprend pas là de prouver que cette interaction a lieu. Il la considère plutôt comme un fait évident, et cite des exemples nombreux de cas dans lesquels, d’une part, les choses qui arrivent dans le corps d’un homme donnent lieu à des événements dans son esprit, les perceptions des sens et les sentiments ; et, d’autre part, les actions mentales, c’est-à-dire les volontés, qui amènent des mouvements de son corps. »14

Outre l'histoire des « choses rondes ou carrées », c'est la question de l'âme, dans la relation que celle-ci entretiendrait avec le corps, qui suscite principalement le sarcasme de Jean Meslier à l'endroit des Cartésiens.

À suivre : Jean Meslier et les Cartésiens. I. Bref panorama de quelques-unes des idées de Nicolas Malebranche


  1. En 1701, le Père Lallemant, jésuite, appuyé par le Père Le Tellier, confesseur de Louis XIV, lance un nouveau journal intitulé Mémoires pour l'histoire des sciences et des beaux-arts. Ce journal est imprimé d'abord à Trévoux, dans les Dombes, sous le patronage du duc du Maine, prince des Dombes. D'où son titre usuel de Journal de Trévoux.
    Premier directeur du Journal de Trévoux, le Père de Tournemine (1661-1739), jésuite lui aussi, exerce cette direction jusqu'en 1718. Doué d'un esprit universel, versé autant dans la philosophie que dans les sciences, il est auteur de tragédies sacrées et aussi d'importants travaux d'histoire biblique. Il aura le jeune Voltaire comme élève au collège Louis-le-Grand et il entretiendra avec lui, plus tard, une correspondance.
    Le Journal de Trévoux sera, pendant plus d'un demi-siècle, un lieu de culture véritable et de critique redoutée. Il a été créé avec une intention apologétique : défendre la religion chrétienne. Marqué d'abord par son hostilité au gallicanisme et au jansénisme, il l'est ensuite par son opposition aux idées des Lumières, en particulier à la montée du déisme et de l'incrédulité. En 1719 toutefois, jugé trop polémique, le Père de Tournemine est remplacé par les Pères Troubeau et du Cerceau qui donnent au journal un ton plus mesuré et plus dégagé des querelles du temps. Mais, de 1745 à 1762, sous la direction du Père Berthier, le journal retrouve sa tournure apologétique. Les controverses avec les philosophes des Lumières se font plus vives. Voltaire se venge Journal de Trévoux en publiant, en 1760, un pamphlet humoristique intitulé Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Berthier.↩︎

  2. René Descartes, Le monde de M. Descartes, ou Le traité de la lumière et des autres principaux objets des sens, chapitre VI, Paris, T. Girard, 1664, p. 71.↩︎

  3. Ibidem, p. 72.↩︎

  4. Ibidem, p. 82.↩︎

  5. Ibidem, p. 73 .↩︎

  6. L'Homme de René Descartes et un Traité de la formation du fœtus du même auteur, avec les remarques de Louys de La Forge,... sur le Traité de l'homme de René Descartes et sur les figures par lui inventées., p. 1.↩︎

  7. René Descartes, Œuvres, tome VI, Discours de la méthode, Cinquième partie, édition Adam et Tannery, Léopold Cerf, 1902.↩︎

  8. Ibidem, p. 2.↩︎

  9. L'homme de René Descartes, Première partie, « De la machine de son corps », p. 10 sqq.↩︎

  10. La description du corps humain et de toutes ses fonctions. Première partie, Préface, in L'homme de René Descartes, pp. 110-111.↩︎

  11. René Descartes, in Meditationes VI, in Oeuvres de Descartes publiées par Charles Adam et Paul Tannery, tome 7, Paris, 1897-1913, p. 81.↩︎

  12. René Descartes, Méditation sixième, in Œuvres de Descartes, texte établi par Victor Cousin, Paris, Levrault, 1824, tome I, p. 336.↩︎

  13. René Descartes, Les Passions de l'Âme, article 27, Paris, chez Henry Le Gras, 1649, p. 40.↩︎

  14. Vere Chappell, « L’homme cartésien », in Descartes. Objecter et répondre, Paris, Jean-Marie Beyssade éd., Presses Universitaires de France, « Hors collection », 1994, p. 403-426.↩︎

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