Intempestif ! Robespierre vu par Jean Cau

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En 1946, dit Jean Cau, « j'étais de gauche comme un Noir est noir et le sel salé » 1. En 1992, il revient sur le genre de « Sénégalais » qu'il a été et croque à cette occasion le portrait iconoclaste d'un Robespierre qui eût été un buveur, ou mieux disant un Saint Buveur 2.

À noter que, non plus que Robespierre, Jean Cau ne buvait pas.

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Hier, la longue foulée

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Hier,
la longue foulée des fougères, des mousses,
aujourd’hui,
les ruines, les statues, les pierres.
La frontière s’est épaissie
entre ce qui venait hier
à foison,
et ce qui vient aujourd'hui
à blason,
à blason des années
et des lunes anciennes.
Les statues,
qui ont perdu la mémoire
du pas soyeux de l'herbe
et du parfum des roses,
ne descendent plus
— oh ! la longue foulée des fougères, des mousses —
de leur piédestal.
Les ruines n'abritent plus
ni lavandières,
ni cabarets,
ni marchandes d'oublies.
Au bois, les hautes frondaisons
qui déferlaient jadis en folles vagues vertes
sont coupées.
On ne s'embarque plus,
— foin des féeries galantes ! —
aujourd'hui pour Cythère,
ni, tel Orphée,
pour le monde d'en-bas
où l'attend Eurydice.
Pauvre Eurydice,
qui, loin d'Orphée,
est devenue vieille et laide !
Qui s'en soucie du reste,
autrement que d'un tas,
d'un tas de vieilles pierres ?
On blasonne aujourd'hui,
on conserve, on restaure.
Ou encore l'on détruit.
Mais cependant, qui ne le voit ?
le désert croît.

Il y a longtemps

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J’ai habité un temps
le bord des trains
et le creux de la montagne
J’aimais le bruit des trains
qui entrait la nuit
dans la maison.
J’aimais la porte du placard
qui donnait sur la roche
muette.
J’aimais la cour suspendue
entre trains et montagne.
J’aimais la treille dans la cour
et l’enfant qui riait
sous les feuilles.
J’aimais plus loin la rue
en pente raide
que l’orage changeait
illico en torrent.
J’aimais le torrent
qui jetait les voitures
à la mer.
Sur la place à midi
on dansait la sardane.
De la plage on voyait
le viaduc qui festonne la montagne.
L’enfant dormait
à l’ombre d’une barque.
Il y a longtemps…

Gabriel Mailhol lisait Pèire Godolin

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En 1771, Gabriel Mailhol publie chez Dupleix et Laporte, à Toulouse, Lettres aux Gascons, texte suivi des Héroïdes d'Isabelle de Vergy et du comte de Fayel, poème inspiré de la tradition médièvale. Dans ses Lettres aux Gascons, Gabriel Mailhol insère deux chansons en occitan, choisies respectivement dans la prumièro et dans la tresièmo floureto du Ramelet moundi (1617-1648) de Pèire Godolin.

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