À Mirepoix, datées de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, figures sculptées sur la maison du bayle ou du seigneur, plus tard maison des consuls, située au Grand Couvert. Carte postale Japy.
Écrit en vieil occitan, le leudaire traduit ci-dessous date du 12 avril 1343, i.e. de la seigneurie de Jean II de Lévis, seigneur de Mirepoix. Il s'applique également à la seigneurie de la Roque d'Olmes [aujourd'hui Laroque d'Olmes], dont Roger Bernard de Lévis, fils de Jean II, se trouve être par anticipation l'héritier en titre.
Place du marché, enluminure in Le Chevalier errant de Thomas III de Saluces, Paris, ca 1400-1405, BnF, Département des Manuscrits, Français 12559, fol. 167.
Écrit en vieil occitan, le manuscrit traduit ci-dessous n'est pas daté. Mais Félix Pasquier, qui l'a transcrit, indique, au vu du type d'écriture, qu'il remonte au début du XIVe siècle.
La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes.1
Ibn Butlân, Tacuinus sanitatis, de sex rebus quae sunt necessariae cuilibet homini ad cotidianam conservationem sanitatis suae, Pain blanc, détail, Rhénanie, XVe siècle, BnF, Ms Latin 9333, folio 61r.
L’enfant a grandi
mais la sève première
continue d'affluer sous l’écorce gothique.
Ah ! le hoodie à tête de mort des gremlins
qui grenouillent dans la cour du collège !
Le cœur,
encore tendre, et déjà nostalgique,
se cache bruyamment de battre
pour l’envol d’un oiseau dans les branches,
le suspens voluptueux des nuages,
la voix ancestrale des rivières,
la fleur qui parle, ou qui pense,
et qui dit son nom.
Il faut de l’âme, et vive,
pour survivre aux prisons de l’école
et au mantra du jour
qui sonne ici clairon,
SAVOIR, SAVOIR FAIRE, SAVOIR ÊTRE !
Comment savoir ? comment faire ? comment être ? ¿Quién lo sé ? ¿Quién lo sé ?
Et savoir quoi ? faire quoi ? être quoi ?
Et pourquoi pas un nuage, une rivière, un oiseau,
une fleur,
un grain de sable qui se dérobe au tas ?
Ou encore un éclair, un orage, la tempête ?
Ou encore le brouillard, la fumée, le feu
qui brasille dans la cheminée ?
Mais, foin de dire les choses,
plutôt crever que de trahir
le secret des trésors de Golconde !
L'enfant qui a grandi se console
en toquant chez lui, d'une main innocente,
la guitarra flecha sin blanco1,
flèche sans but.
Initiale T du Te Igitur du Sacramentaire, ou « saint tegitur », de Saint-Denis, enluminure figurant le début du Canon de la Messe, IXe siècle.
La préface terminée, le prêtre, étendant, élevant et joignant les mains, levant les yeux vers le ciel, et les abaissant aussitôt, profondément incliné devant l’autel, les mains posées sur lui, dit : Te igitur, clementissime Pater, per Iesum Christum, Filium tuum, Dominum nostrum, supplices rogamus ac petimus, osculatur Altare et, iunctis manibus ante pectus, dicit...
« Toi, donc, Père très bon, nous te prions humblement et te demandons par Jésus-Christ ton Fils, notre Seigneur, — il baise l’Autel, et les mains jointes devant la poitrine, il dit... »
Cf. Alain Rauwel, « La croix d’autel : image sainte ou objet de culte ? » in Visibilité et présence de l’image dans l’espace ecclésial : Byzance et Moyen Âge occidental, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2019, pp. 141-151 : « Il convient de rappeler l’importance de la page enluminée du missel représentant la Crucifixion en tête du Canon, héritière du traitement en croix de l’initiale T de Te igitur, l’incipit de la prière consécratoire. »