8 décembre 1338. De la bonne influence de l'évêque de Mirepoix sur le conflit qui s'éternisait entre le seigneur de Mirepoix et trois consuls pugnaces

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Gisants levés, grandeur nature, de Gui Ier, Gui II, et Gui III de Lévis, premiers titulaires de la seigneurie de Lévis Mirepoix, trois progenitores de Jean II de Lévis ; chapelle de l'abbaye Notre Dame de la Roche, Lévis-Saint-Nom, Yvelines.

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Le 8 décembre 1338, Jean II de Lévis confirme aux consuls de Mirepoix le droit de nommer les crieurs publics, les courtiers et les peseurs

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Détail d'un vitrail anonyme dédié à Saint Nicolas sauvant les trois petits enfants du saloir du boucher, verre blanc, grisaille, jaune d'argent et plomb, 1510-1530, Musée de Cluny, Paris.

On sait par la charte datée des 27 février et 22 mars 1325 1 que le choix hautement politique du precor [crieur public] 2 et l'attribution de l'office correspondant constituent un sujet de conflit entre les consuls de l'universitas [communauté] de la civitas [cité] de Mirepoix et Jean II de Lévis, seigneur de Mirepoix.

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En 1334, pignoration d'un chargement de sel aux Pujols et suites judiciaires

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Château de Carcassonne, façade méridionale de la cour du midi. Cf. Dominique Baudreu, « Du pouvoir comtal au pouvoir royal : le château de Carcassonne », Patrimoines du Sud, 10|2019 : « À la fin du XIIIe siècle, le sénéchal dispose d’une aula ou salle d’apparat, réservée aux actes solennels de son gouvernement. Tandis qu’un consistoire était réservé à l’exercice de la justice. Au XIVe siècle, est créé un consistoire supérieur au-dessus du consistoire inférieur qui devait préexister. Le plus spacieux des deux, qualifié de majus, accueillait le conseil ordinaire du sénéchal qui y tenait ses assises. Ces deux espaces coïncident peut-être avec les premier et deuxième étages de l’aile sud. Les façades septentrionale et méridionale de cette aile sud possèdent, dans leur partie supérieure, un appareil bien identifiable qui pourrait correspondre à la création de ce second consistoire. »

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Jambes de Pâques

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Revenir au simple, au sage, au sûr,
revenir aux arbres, aux collines, aux visages,
revenir à l’eau des rivières qui coulent en rapides,
revenir au pas des nuages
qui paissent dans le pré du ciel,
revenir à la terre, au bois, à l’herbe mouillée,
aux parfums, aux couleurs, aux oiseaux,
revenir au matin de Pâques,
quand il fait froid encore
et qu’on grelotte dans les socquettes blanches
de l’enfance éternelle.
Revenir au monde lessivé
du dimanche de la vie.
Et l’on sent en rentrant, avec grand appétit,
Du bas de l’escalier, – le dindon qui rôtit
.
En revenir du restant.

Mais revient-on jamais ?
Passent les jours et passent les semaines,
passent les mois et passent les années,
et passent les amours et les peines éternelles,
et la joie et les rêves,
les mauvais comme les bons,
et les rires et les larmes,
et les folles envies et les folles poursuites
d’un bonheur qui toujours
marche d’avance,
comme ton ombre,
et toujours se dérobe,
lapin blanc !
Il a rendez-vous ailleurs,
il a rendez-vous chez la Reine.
Quelle Reine ?
Tu n’es pas de ce monde-là.
— Mais de quel monde es-tu ?
— Mais, comme tout le monde,
du monde des égarés.
Car revient-on jamais
sinon ailleurs déjà ?

Or, après tout, qu'importe ?
- Cours, cours encore !
Tu as toujours des jambes.
Pâques revient,
le lapin repasse chaque fois.

En 1331, le roi Philippe VI accorde des lettres de protection au chapitre de l'église cathédrale de Mirepoix

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Philippe VI dit le Fortuné ou le Catholique, détail du manuscript du Procès de Robert III d'Artois, comte de Beaumont, ca 1336, Paris, BnF, Ms fr. 18437, folio 2r. Né en 1293, fils de Charles, comte de Valois, et de Marguerite d'Anjou, marié en juillet 1313 à Jeanne de Bourgogne, puis le 11 ou le 29 janvier 1350 à Blanche de Navarre. Philippe VI a régné du 1er avril 1328 au 22 août 1350, date de sa mort.

La charte traduite ci-dessous date de septembre 1331. Elle intéresse l'église de Mirepoix et son chapitre. Le 26 septembre 1317, le pape Jean XXII a promugué la bulle Salvator noster, qui fait de Mirepoix le siège d’un évêché, et de son église une cathédrale, au demeurant pauvre d'allure encore, puisque réduite au simple bâtiment barlong qui a été édifié peu après la catastrophe de 1289. L'évêque Pierre de Lapérarède, appelé aussi Pierre de Piret, membre de l'ordre des Frères Prêcheurs, a pris possession de son siège au début de l'année 1328. « Mais, apparenté à Jean XXII, il se trouve en 1331 chargé de mission en Italie par son parent et il ne reviendra d'Italie qu'en 1334. Sa longue absence va être mise à profit par les seigneurs belliqueux ; dès 1331, les chanoines demandent des lettres de protection au Philippe VI, qui les leur accorde. Mais le roi était bien loin de pouvoir les faire appliquer ! À son retour à Mirepoix, Pierre de Lapérarède trouve le temporel en piteux état. En 1343, il obtiendra du pape Clément VI des mesures pour protéger les biens de sa mense et ceux de son chapitre contre les déprédations des nobles chevaliers engagés dans la lutte qui oppose toujours deux membres de la famille de Lévis » 1. Dans le volume III de son Inventaire historique et généalogique des documents de la branche Lévis Léran, Félix Pasquier évoque de façon quelque peu évasive la cause première de cette lutte, qui intéresse, entre autres, les biens accordés au chapitre de l'église cathédrale par Jean Ier et Jean II de Lévis. « Après le partage de la succession de Jean Ier de Lévis, Jean II de Lévis et Gaston de Lévis, son frère cadet, durent avoir quelques désaccords, qui indisposèrent Gaston contre son aîné, à tel point que, n’étant pas encore marié, il fît don de tous ses biens à Thibaut de Lévis, baron de Montbrun, son cousin. Jean II de Lévis, voyant le patrimoine de sa maison passer à des collatéraux, se plaignit au roi Philippe Vl de l’acte que venait de faire son cadet envers lui. Le roi demande à Gaston de Lévis de lui apporter l’acte de donation, et il l'annule, le 4 octobre 1331 » 2

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