Philippe IV le Bel (1628-1314), d'après le Recueil des rois de France de Jean Du Tillet, 1580. Peinture réalisée d'après l'image gravée sur le grand sceau du roi. Un médaillon, au milieu de la partie inférieure de la bordure, présente l'image du contre-sceau royal.
Au regard du règne de Saint Louis, réputé pour sa « bonne monnaie », le règne de Philippe le Bel, petit-fils de Saint Louis, se distingue par son instabilité monétaire.
Le clocher de la cathédrale navigue dans les nuages
— la proue de la maison Dieu —
le cyprès du jardin navigue dans les nuages
— la proue de la terre vaine —
Jean Bourdichon (1457-1521, Saint Matthieu, fêté en 1295 le 25 février ; miniature datée de 1503-1506, extraite des Grandes Heures d'Anne de Bretagne, Reine de France (1477-1514).
L'intérêt de cette charte de 1295 tient aux diverses informations qu'elle fournit sur la vie des Mirapiciens du temps, sur l'administration de la ville de Mirepoix, et sur la posture qu'a choisie d'adopter Gui III, assisté d'un nouveau sénéchal, Pierre de Sanarnasio, et physiquement présent désormais aux assemblées que réunissent les consuls. On remarque que les rives de l'Hers constituent en tant que lieu dont la jouissance demeure réservée au seigneur, un territoire dont la défense demeure difficile en raison des tentations qu'il suscite, et l'enjeu sans doute d'une rivalité sourde dont la fin n'adviendra, comme on sait, qu'à l'heure de la Révolution.
Après la catastrophe de 1289, Gui III de Lévis séjourne durablement à Mirepoix afin de veiller à l'installation de la nouvelle ville de Mirepoix sur la rive gauche de l'Hers. Il dispose d'un nouveau sénéchal pour l'aider dans son administration. Il s'agit du chevalier Guillaume de l'Estandard 1 († après 1300), seigneur de Bellegarde-du--Razès, Aude).
Jean Baptiste Regnault (1754–1829), Le déluge, 1789, Musée du Louvre.
Un mois après l'inondation qui, le 16 juin 1289, a rayé de la carte la première ville de Mirepoix, située comme on sait sur la rive droite de l'Hers, au pied du château seigneurial, Gui III de Lévis concède aux survivants de la catastrophe cent séterées de terre au bois de Plènefage, situé lui sur la rive gauche de l'Hers, pour y bâtir une ville nouvelle.