Fabre d'Églantine et Monsieur de Lauraguel

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Portrait de Philippe François Nazaire Fabre, dit Fabre d'Églantine. Attention ! Philippe François Nazaire Fabre n'est pas né à Limoux, mais à Carcassonne le 28 juillet 1750 et baptisé le même jour en l'église Saint Vincent de la ville basse.

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28 juillet 1750. Baptême de Philippe François Nazaire Fabre. AD11. Carcassonne. Paroisse Saint-Vincent. Actes de baptême, mariage. 1747-1754. Document 100NUM/5E69/21. Vue 94.
« Le 28 juillet 1750, a été baptisé Philippe François Nazaire, fils de M. François Fabre, marchand drapier, et de demoiselle Anne Catherine Jeanne Marie Fonds de Niort, mariés. [Dans la famille d'Anne Catherine Jeanne Marie Fonds de Niort, on relève le nom de M. de Poulhariès, brigadier d'infanterie des armes de Louis XIV]. Le parrain, M. Philippe Fabre, aussi marchand drapier ; la marraine, Dame Marie Thérèse Andrieu de DuthiL. Présents : M. François Dominique Fabre, M. Jean Duthil, procureur du Roy, et M. Jean Andrieu, oncle, signés avec nous, curé de Saint Martin. »

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Retour sur Anacharsis Cloots. À Paris, nº 563 rue Ménars en 1793, nº 6 aujourd'hui

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À Paris, nº 6, rue Ménars, aujourd'hui, annexe du siège central du Crédit Lyonnais.

Le 2 janvier 1793, Anarcharsis Cloots signale à son frère, resté au château de Gnadenthal, qu'il vient de louer à Paris un appartement au nº 563 [aujourd'hui nº 6] de la rue Ménars. (1)

L'emplacement exact du bâtiment auquel correspond ce numéro 563, rue Ménars, section Lepelletier en 1792, puis section de la Bibliothèque en 1793, demeure difficile à déterminer. La numérotation des bâtiments se fait alors, à Paris, à partir de celle des lanternes. Dix à quinze maisons portent donc toutes à la fois le numéro de la lanterne qui les éclaire (2). La rue de Richelieu, par exemple, comprenait dix-huit lanternes portant les numéros 579 à 584 et 728 à 739. On ne sait quel trajet suivait la numérotation des lanternes ni combien de lanternes comportait la rue Ménars.

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Henri Béraud. Mon ami Robespierre

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Mon Ami Robespierre. Librairie Plon, 1927.

Henri Béraud (1885-1958), auteur de 50 ouvrages et de nombreux articles, fait partie de ces écrivains maudits et politiquement incorrects qu'aujourd'hui on ne lit plus. À partir de 1928, il cultive dans Gringoire, journal orienté à droite et anticommuniste, un antisémitisme et une anglophobie qui vont croissant, sans pour autant faire de lui un pro-nazi. En 1944, il est accusé, entre autres, d'avoir participé à la campagne de calomnie — « Roger Salengro, ministre de l'Intérieur, a-t-il déserté le 7 octobre 1915 ? » — qui, en 1936, a poussé au suicide ce ministre de l'Intérieur du gouvernement Blum. Condamné à mort le 29 décembre 1944 pour intelligence avec l’ennemi, grâcié par le Général de Gaule, libéré en 1950, Henri Béraud meurt en 1958.

Ce qui étonne dans ce parcours de vie, c'est que, recommandé par son ami Paul Vaillant-Couturier, Henri Béraud a d'abord écrit de 1917 à 1928 dans le Canard enchaîné, journal antimilitariste né à gauche. En 1925, il se rend en U.R.S.S. À son retour, il publie Ce que j'ai vu à Moscou, ouvrage qui lui vaut l'inimitié durable de l'intelligentsia communiste. La même année 1925, il écrit Mon ami Robespierre, récit qui sonne comme une sorte d'adieu à ses premiers engagements. L'ouvrage sera publié en 1927.

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