Robespierre vu par Gaston Crémieux en 1871

Rédigé par Christine Belcikowski Aucun commentaire
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Gaston Crémieux (Nîmes, 22 juin 1836-20 novembre 1871, Marseille), avocat, journaliste, écrivain, est l'auteur d'une tragédie en cinq actes et en vers intitulée Le 9 Thermidor. Il s'agit d'une œuvre posthume, rédigée en prison avant la mort de son auteur, fusillé le 20 novembre 1871 sur l’ordre du gouvernement de la troisième République pour avoir présidé la Commune de Marseille et appelé en mars 1871, du haut du balcon de l'Hôtel départemental, à la solidarité de Marseille avec la Commune de Paris. (1)

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Gaston Crémieux (Nîmes, 22 juin 1836-20 novembre 1871, Marseille, fusillé), in Recueil. Figures et scènes de la Commune de Paris, photographie Eugène Appert (1830-1891), 1871-1873 ; Maximilien de Robespierre (Arras, 6 mai 1758- 28 juillet 1794, 10 thermidor an II, Paris, guillotiné), estampe anonyme, château de Versailles.

Le 9 Thermidor, acte I. Après la fête de l'Être suprème

L'action débute dans le Le 9 Thermidor, au lendemain de la fête de l'Être suprême, créée à la demande de Robespierre et célébrée de façon grandiose le 20 prairial an II (8 juin 1794) à Paris, d'abord au jardin des Tuileries, puis au Champ de Mars.

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La fête de l'Être suprême au jardin des Tuileries, vue par un peintre anonyme, musée Carnavalet. Cf. Hillairet (J.), Connaissance du Vieux Paris, tome 1, Paris, Éditions Princesse, 1956, p. 181 : « Ce jour-là, les participants se rassemblent autour du bassin rond à l'extrémité est du jardin des Tuileries. Sur ce bassin, une pyramide représente un monstre, l'Athéisme entouré de l'Ambition, l'Égoïsme et la fausse Simplicité. Robespierre a revêtu un habit bleu céleste serré d'une écharpe tricolore. Il tient un bouquet de fleurs et d'épis à la main. La foule immense, venue communier aussi à ce grand spectacle, est ordonnancée par le peintre Jacques Louis David. Robespierre met le feu aux représentations de l'Athéisme et de l’Égoïsme, qui démasque une fois brûlé une statue de la Sagesse ».

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La fête de l'Être suprême au Champ de Mars, vue par Thomas Charles Naudet, (1778 - 1810), musée Carnavalet. Robespierre, comme on voit, porte là aussi un habit bleu céleste serré d'une écharpe tricolore. Il tient un bouquet de fleurs et d'épis à la main.

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La fête de l'Être Suprême, au Champ-de-Mars, vue par Pierre Antoine Demachy (1723–1807), musée Carnavalet.

On s'inquiète dans la maison Duplay de la fatigue et de la tristesse qu'on trouve à Robespierre après cette fête dont la célébration eût dû pourtant apaiser ses craintes concernant la possibilité d'atteindre à l'achèvement du processus révolutionnaire. Le lendemain de la fête de l'Être suprême en effet ne chante pas. Les Sans-Culottes se méfient du culte de l'Être suprême, qu'ils soupçonnent de reconduire au christianisme, de façon masquée. Les Conventionnels, souvent fauteurs de répressions sanglantes ou compromis dans des affaires juteuses, craignent que l'Incorruptible ne veuille se dresser contre eux et qu'il n'instaure à cette fin la dictature. Saint-Just, au demeurant, plaide auprès de Robespierre en faveur d'une telle dictature ; « La République meurt sans une dictature », lui déclare-t-il dans la scène 5 de l'acte II. Au lendemain de la fête de l'Être suprême, Robespierre, en tout cas, décrête à l'encontre des « fripons » et des « traîtres » la Grande Terreur. Dans le même temps, Éléonore Duplay et lui, Maximilien de Robespierre, ont prévu de se marier à la date du 9 thermidor ! Ils ne peuvent pas savoir qu'au lendemain de la fête de l'Être suprême, il ne reste plus à Maximilien qu'un peu moins de deux mois à vivre.

Le 9 Thermidor, acte II, scènes 4 et 5

ROBESPIERRE, seul.
Ainsi, mes ennemis s'acharnent après moi !
Ils savent que l'honneur est ma suprême loi :
Ne pouvant me corrompre, en leur ignominie,
Ils m'accusent d'avoir révé la tyrannie,
Et quand l'amour du peuple enhardit mes projets,
Ils disent qu'en son sein je cherche des sujets.
Insensés ! leurs fureurs perdront notre patrie...
Déjà, dans leurs pamphlets ma mémoire est flétrie...
C'est peu ! de tels affronts sont faits pour honorer ;
Mais la haine est ardente et veut tout dévorer.
Aujourd'hui, moi, les miens ! demain, la République.
Tous leurs coups sont mortels et leur ardeur s'applique
A salir, à corrompre, à déshonorer ceux
Qui ne sont pas tarés et corrompus comme eux.
(Avec une colère sourde.)
Si je me lasse un jour de demeurer en butte
À leur acharnement et qu'un instant je lutte,
Ma main qui les soutient n'a qu'à se retirer
Pour qu'ils sentent le sol sous leurs pieds s'effondrer.
Contre la liberté tel que la rage anime,
Je n'ai qu'à le lâcher pour qu'il roule à l'abîme.
La liberté m'enjoint, en dussé-je mourir,
De me laisser frapper et de les secourir.
Je mourrai donc ! je sais que j'ai promis ma tête
À l'échafaud. Oui, tôt ou tard, payons ma dette.
Saint-Just a dû partir. Contre Collot d'Herbois,
Fouché, Tallien et tous je suis seul cette fois.
Saint-Just paraît et pose sa main sur l'épaule de Robespierre.

SCÈNE V.

ROBESPIERRE, SAINT-JUST.

ROBESPIERRE.
Je te croyais parti, Saint-Just.

SAINT-JUST.
J'aurais dû l'être.

ROBESPIERRE.
Mais alors à la fête il te fallait paraître.

SAINT-JUST.
Je ne le pouvais pas. Hier en te quittant,
J'avais dû te tenir un langage attristant ;
Car je n'avais pas foi dans cette expérience,
Qui ferait par l'État régir la conscience.

ROBESPIERRE.
Tu sais ce que je cherche, un refuge, un repos
D'où je puisse à loisir dissiper le chaos.
Quand on brise d'un coup, en un jour de colère,
Un monde de croyance et de foi séculaire,
On voit s'ouvrir un gouffre où tout va s'écrouler,
Et ce vide effrayant, Dieu seul peut le combler.

SAINT-JUST.
Les persécutions ont, de leur frein farouche,
Dans le sang et la bave endurci notre bouche.
La loi prescrira-t-elle à l'homme d'aimer Dieu ?
Qu'elle ordonne ou conseille, ou c'est trop ou c'est peu.
La France sur ce point achevait sa carrière :
Tu la fais retourner de cent ans en arrière,
En exigeant que Dieu devienne officiel,
Et que la politique aide à gravir le ciel.
La constitution a beau dresser l'échelle...
L'âme qui cherche Dieu s'élance à tire-d'aile...
La conscience humaine est un puissant moteur
Qui jamais n'attendit rien du législateur,
Sinon qu'il la respecte afin qu'elle soit libre.
La Révolution perdra donc l'équilibre
Et le prêtre saura l'aider à trébucher
Dans les sentiers étroits où tu la fais marcher.

ROBESPIERRE.
Ne crains rien. La nature et le patriotisme
Renforcent la raison contre le fanatisme.

SAINT-JUST.
Enfin, que penses-tu de cet événement ?
Ton esprit s'abandonne au découragement.

ROBESPIERRE.
Je sème la concorde et récolte la haine.

SAINT-JUST.
Tu veux concilier ! Quelle entreprise vaine !

ROBESPIERRE.
Faut-il frapper encor !

SAINT-JUST.
Que de lâches clameurs
Ne t'épouvantent pas... Il le faut. Frappe ou meurs.

ROBESPIERRE.
Saint-Just, nous avons vu s'écrouler le vieux monde.
Après avoir détruit, il est temps que l'on fonde.
La Terreur nous apprit à ne rien redouter.
Elle a fini sa tâche, elle doit s'arrêter.

SAINT-JUST.
Je m'accorde avec toi sur le temps où nous sommes,
Mais je veux séparer les scélérats des hommes ;
Et si des uns la France admire les hauts faits,
Des autres elle doit châtier les forfaits,
Afin qu'également il soit bien tenu compte
À ceux-ci de la gloire, à ceux-là de la honte.
Si les ans n'étaient pas des siècles à nos yeux,
De ces crimes récents tu te souviendrais mieux
Et, de ces criminels ayant fait table rase,
Tu fonderais avec la justice pour base.
Quand notre République a repoussé l'affront
Du pied de l'étranger qui menaçait son front
Quand elle s'est ruée, indomptable, immortelle,
Sur l'Europe vaincue et fuyant devant elle,
Sa triomphante main pouvait avec fierté
Promener le drapeau de notre liberté ;
Et rien n'assornbrissait l'éclat de sa victoire.
Mais maintenant le crime a terni notre gloire.
Nous avions pu couper une tête de roi.
Il méritait la mort ; nous en avions le droit :
Louis avait livré le sol de la patrie,
Et nous, des nations brisant l'idolâtrie,
Par ce cri de justice, apaisions leur rumeur.
La patrie est sacrée et qui la livre, meurt !

ROBESPIERRE.
Quand sa main du pouvoir laissa tomber les rènes,
Fuyant, que n'a-t-il su s'échapper de Varennes ?
Quel funeste hasard lui barra le chemin,
Quand il aurait fallu le guider de la main ?
Ils fuyaient tous : la France était débarrassée
Du roi, de la noblesse à le suivre empressée,
Et, déposant le glaive où dort le châtiment,
La République, en paix, respirait un moment.
Des rois décapités les peuples se souviennent.
Vivants, ils sont déchus ; morts, toujours ils reviennent.
Déchu, Louis traînait de misérables jours,
Et si les rois unis marchaient à son secours,
La France brandissait sa formidable épée
Alors pure du sang d'une tête coupée,
Et proclamait, jetant l'épouvante en leurs rangs,
La paix aux nations et la guerre aux tyrans.
Oui, si la main du peuple avait pu, forte et bonne,
Sans toucher à la tête enlever la couronne
Comme un hochet fragile et si bas la jeter
Que nul, sans s'avilir, n'osât plus la porter ;
Si la France avait pu se lever tout entière,
D'un doigt hautain montrer à Louis la frontière,
Et le pousser dehors, déchu, desennobli,
Dans un exil mortel fait de honte et d'oubli,
La royauté perdait à jamais son prestige,
Les lis déshonorés s'étiolaient sur leur tige,
Et Louis, mendiant l'appui de l'étranger,
Pour reprendre la France et pour la ravager,
A la virilité des mœurs républicaines
Ajoutait le ferment des éternelles haines.
Alors, nous aurions fait tomber tout de son haut
Sur un champ de bataille et non sur l'échafaud,
Entraînant avec lui tout un monde en ruines,
Le vieux tronc féodal pourri jusqu'aux racines.

SAINT-JUST.
L'épargner, sans l'absoudre, on ne le pouvait pas.
Une loi souveraine ordonnait son trépas,
La loi d'égalité, rédemptrice supreme :
Elle élève, elle abaisse, unifie et nivelle.
Et nous, républicains, nous aurions enseigné
Qu'un roi n'est plus un homme et doit être épargné ?
Non ! un roi criminel doit, au temps où nous sommes,
Sa tête à l'échafaud, comme les autres hommes,
Et s'il ose invoquer sa naissance et son rang,
Son crime ne saurait qu'en devenir plus grand.
Il fut bon de montrer aux foules souveraines
Comment tombent les rois, comment pleurent les reines.
Trop longtemps de leur trône ils ont fait un autel.
Ils ont pourvu la mort de leur sceptre mortel ;
Ils meurent à leur tour : ils apprennent d'eux-mêmes
Ce qu'on souffre à subir ces angoisses suprêmes,
Vouloir aimer et vivre, être jeune, être fort,
Mourir en pleine vie et voir venir la mort.
Quel tourment pour un roi qui va périr, s'il pense
Qu'au temps où s'exerçait sa royale clémence,
Il pouvait, par respect pour le sang des humains,
Renverser l'échafaud de ses puissantes mains,
Abolir, d'un seul mot, la peine qui le tue,
Dire : Grâce pour tous ! Et sa bouche s'est tue !
Les rois n'ont jamais su mettre un glaive au fourreau,
Et leur premier ministre est toujours le bourreau.
Sanson, qu'il fit bourreau, lui coupa donc la tète ;
Il la montra sanglante à la foule muette ;
Plus puissant que Louis il a pu dire au roi :
« Je suis exécuteur, tu m'as nommé pour toi ! »

ROBESPIERRE.
Logique impitoyable !

SAINT-JUST.
Enfin, sur notre route
Nous pouvions condamner le soupçon et le doute,
Décréter la victoire... Un général vaincu
Devait de trahison demeurer convaincu.
Nous pouvions, dans l'ardeur de nos luttes suprêmes,
Sur un dissentiment nous immoler nous-mêmes.
Tous, n'avions-nous pas fait un pacte avec la mort ?
Triompher ou périr : tel était notre sort.
Mais que des scélérats que la peur rend féroces
Ajoutent à la mort des supplices atroces,
Qu'on les voie affamés de meurtre et de plaisirs,
Assouvir dans le sang leurs infâmes désirs,
Et que sans distinguer le crime ou l'innocence
Ils aillent massacrer, sans juge et sans défense,
Les femmes, les vieillards jusqu'au fond des prisons,
Ces forfaits sont plus grands que mille trahisons.
Ces bandits dont Paris et la France foisonnent
N'ont de républicain que le nom qu'ils se donnent.
Ni principes, ni droits, rien ne les a fléchis.
Ils voulaient s'enrichir : ils se sont enrichis !
Il leur faut préserver leur fortune et leur tête,
Et se sentant perdus si la Terreur s'arrête,
Ils font tous leurs efforts pour la précipiter,
Car la Convention entend déjà monter
De toutes parts contre eux les menaçantes plaintes
Des villes en courroux qui dominent leurs craintes.
Toi qui ne subis pas leur contact flétrissant,
Tu leur deviens obstacle, ils verseront ton sang ;
Et tu voudrais ouvrir une ère pacifique ?
Il y va de l'honneur de notre République :
Donc, point d'impunité. Le péril que tu cours...

ROBESPIERRE.
Je médite une loi, je prépare un discours.

SAINT-JUST.
Un discours ! une loi ! l'Assemblée en est lasse :
Mieux vaut par l'action répondre à la menace.
Que ne rends-tu publics les noms des assassins,
Leurs crimes ignorés, leurs perfides desseins ?

ROBESPIERRE.
Les entends-tu déjà crier à l'imposture ?

SAINT-JUST.
Fais-les taire et contre eux saisis la dictature.

ROBESPIERRE.
Eh quoi ! pour les sauver tronquer nos libertés !
Non ! c'est ouvrir la porte à trop d'iniquités ;
À la Convention, c'est devenir rebelle.

SAINT-JUST.
N'a-t-elle pas remis sa puissance réelle
À notre comité, pouvoir exécutif,
Seul centre, seule force et seul rouage actif ?
On lutte, on se tiraille, on marche à l'aventure...
La République meurt sans une dictature.

ROBESPIERRE.
On ne peut pas toujours gouverner les États
Comme en compagne un chef commande à ses soldats,
Avec des droits sans borne et de franches coudées,
Et l'on ne brûle pas la cervelle aux idées.

SAINT-JUST.
Le peuple est multitude et le pouvoir esť un.
D'ailleurs, ainsi l'exige un intérêt commun,
Comme sur un vaisseau qu'assaille la tempête,
Que tout bras obéisse et qu'une seule tête
Commande !

ROBESPIERRE.
Il semblerait qu'on voulût redresser
Се que, sous d'autres noms, il fallut renverser,
La royauté !

SAINT-JUST,
Le choix de l'aveugle nature
Peut-il se comparer avec la dictature ?
L’une naît du génie et l'autre du hasard.
Je méprise Louis et j'estime César.
S'il eût compris, au cœur que l'histoire lui donne,
Que son front s'élevait plus haut que la couronne,
Et que l'œuvre finie, il eût su s'éloigner,
Nul, dans Rome, après lui, n'aurait osé régner.
Un mois de dictature, et tu sauves la France !
Dans quel autre moyen mets-tu ton espérance ?

ROBESPIERRE.
Je veux pendant un mois me tenir à l'écart,
Et tandis qu'au pouvoir je n'aurai plus de part,
Si par d'autres que moi la Terreur implacable
Redouble, on ne pourra m'en rendre responsable 
Je veux concilier et respecter nos lois.
Va chez Billaud-Varenne et chez Collot d'Herbois,
Couthon verra Cambon, Antonelle et Barrère.
Qu'ils cessent de hanter Fouché, Barras, Rovère,
Carrier, Fréron, Tallien, Vadier, les deux Bourdon,
Et de tous mes griefs je leur fais l'abandon.

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Portrait de Saint-Just par Jean Baptiste Mauzaisse (1784–1844), détail de la Bataille de Fleurus, victoire française du général Jourdan, le 26 juin 1794, contre l'armée autrichienne menée par les princes de Cobourg et d'Orange. Ce 26 juin 1794, il ne reste plus à Saint-Just qu'un mois à vivre, car il sera guillotiné comme Robespierre le 10 thermidor an II.

SAINT-JUST.
Cherche un autre que moi pour gagner ces perfides :
Je cours te préparer des armes plus solides.
Le corps de Sambre-et-Meuse où je suis attendu
Réparera le temps que nous avons perdu.
Toi qui sais mieux que moi ce qu'il faut dire ou taire,
Orateur tacticien, tribun parlementaire,
Lutte, et si dans l'arène où tu seras lancé,
D'un trop pressant péril tu te vois menacé,
Pour dernier argument, s'il te faut la victoire,
Écris-moi (je t'en fais le serment sur ta gloire) :
« Il faut vaincre tel jour. » Ce jour-là je vaincrai.

ROBESPIERRE, l'embrassant.
Pour l'honneur du pays, va, je te l'écrirai.

SAINT-JUST.
Je pars plein d'espérance.
Entre Lebas ; il serre la main de Robespierre puis il l'embrasse. (2)

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Philippe Drançois Joseph Lebas (1762-1794), avocat, député du Pas-de-Calais, proche de Saint-Just, époux d'Élisabeth Duplay, d'où beau-frère d'Éléonore Duplay, suicidé d'un coup de pistolet au matin du 10 thermidor an II ; dessin à la mine de plomb sur papier calque, exécuté par Jacques Louis David au cours d'une séance à la Convention.

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Les yeux de Robespierre
Robespierre en enfer, visité par le Christ
Robespierre chez Madame Dangé, place Vendôme

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1. Cf. Wikipedia, Gaston Crémieux ; Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, Gaston Crémieux : dirigeant de la Commune de Marseille.

2. Crémieux (G.), Le 9 Thermidor, in Oeuvres posthumes : précédées d'une lettre de Victor Hugo et d'une notice par A. Naquet, député, Paris, E. Dantu, Éditeur, 1870, p. 91 sqq.

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