Retour sur Anacharsis Cloots. À Paris, nº 563 rue Ménars en 1793, nº 6 aujourd'hui

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À Paris, nº 6, rue Ménars, aujourd'hui, annexe du siège central du Crédit Lyonnais.

Le 2 janvier 1793, Anarcharsis Cloots signale à son frère, resté au château de Gnadenthal, qu'il vient de louer à Paris un appartement au nº 563 [aujourd'hui nº 6] de la rue Ménars. (1)

L'emplacement exact du bâtiment auquel correspond ce numéro 563, rue Ménars, section Lepelletier en 1792, puis section de la Bibliothèque en 1793, demeure difficile à déterminer. La numérotation des bâtiments se fait alors, à Paris, à partir de celle des lanternes. Dix à quinze maisons portent donc toutes à la fois le numéro de la lanterne qui les éclaire (2). La rue de Richelieu, par exemple, comprenait dix-huit lanternes portant les numéros 579 à 584 et 728 à 739. On ne sait quel trajet suivait la numérotation des lanternes ni combien de lanternes comportait la rue Ménars.

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Henri Béraud. Mon ami Robespierre

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Mon Ami Robespierre. Librairie Plon, 1927.

Henri Béraud (1885-1958), auteur de 50 ouvrages et de nombreux articles, fait partie de ces écrivains maudits et politiquement incorrects qu'aujourd'hui on ne lit plus. À partir de 1928, il cultive dans Gringoire, journal orienté à droite et anticommuniste, un antisémitisme et une anglophobie qui vont croissant, sans pour autant faire de lui un pro-nazi. En 1944, il est accusé, entre autres, d'avoir participé à la campagne de calomnie — « Roger Salengro, ministre de l'Intérieur, a-t-il déserté le 7 octobre 1915 ? » — qui, en 1936, a poussé au suicide ce ministre de l'Intérieur du gouvernement Blum. Condamné à mort le 29 décembre 1944 pour intelligence avec l’ennemi, grâcié par le Général de Gaule, libéré en 1950, Henri Béraud meurt en 1958.

Ce qui étonne dans ce parcours de vie, c'est que, recommandé par son ami Paul Vaillant-Couturier, Henri Béraud a d'abord écrit de 1917 à 1928 dans le Canard enchaîné, journal antimilitariste né à gauche. En 1925, il se rend en U.R.S.S. À son retour, il publie Ce que j'ai vu à Moscou, ouvrage qui lui vaut l'inimitié durable de l'intelligentsia communiste. La même année 1925, il écrit Mon ami Robespierre, récit qui sonne comme une sorte d'adieu à ses premiers engagements. L'ouvrage sera publié en 1927.

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Scène du bord de la rivière

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Les petits cris des femmes lorsqu’elles entrent dans l’eau
sont aigus à ravir,
ils ressemblent à ceux des souris mignotées par la patte du chat.
les hommes, eux, ne crient pas,
ils sont forts, ils se jettent,
sans quitter lunettes ni barbe,
et ils nagent à grands coups de bras
il y a du muscle !
Et tous, pareillement, le courant les emporte,
il faut se cramponner aux pierres qui peuplent le lit de la rivière,
pour s'arracher à la force de la vérité en marche.
Elle court, elle court,
elle va plus vite qu'eux tous,
qui se cramponnent aux pierres d'attente.
Pierre d'attente aussi, le couchant
qui les incline, dans son or,
au retour à pas lents,
à la table du soir,
au sommeil délicieux,
à l'échappée des rêves.
La rivière cependant continue de courir.

Au pont de Raillette, la maison de Jean de Simorre et l'ancien bien de Madame la Douairière de Mirepoix

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Entraînés vers le passé par le souvenir de François Maurice Marcien Simorre, nous retournons ici à sa maison natale, sise dans le Mirepoix du XVIIIe siècle « à la rue du Grand Faubourg Saint Jammes et pont de Raillette » [aujourd'hui avenue Victor Hugo], en face du chêne vert, dit « de huit cents ans ».

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Vue actuelle de l'ancienne maison Simorre.

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