La voie étroite

Entre montagne et gouffre,
il faut, per angusta ((Cf. la formule latine, Ad augusta per angusta. Vers les sommets, la gloire, le Royaume, par des voies étroites.)),
passera, passera pas,
il faut passer là-bas
par le chas de l’aiguille.

Entre montagne et gouffre
— qui vive, en ces régions
livrées au vent, aux aigles ? —
la voie, à flanc d’à-pic,
vertige des bords fuyants,
file un drôle de coton.

0ù, l’arrière-pays ?
Où, la clé du royaume ?
La voie, la vie…
Les Saints nous protègent !

3 réponses sur “La voie étroite”

  1. La formule utilisée par l’abbé Durand pour évoquer l’entrée de l’église de Vals … Je la cite aux groupes de visiteurs, en hommage à l’inventeur des fresques …

  2. Campagne ! Campagne ! Ce poème tombe … à pic !
    Galamus, entre montagne et gouffre, entre peste et choléra, où la clef du Royaume, la Voie, la Vie ? Dieu nous protégera-t-il contre nous ?

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