Galeries…

 

François Weil, sculptures, dessins
Galerie de la Porte d’Amont, Mirepoix

 

 

 

Joëlle Sommier, peintures, collages
Galerie de Léran

 

 

Manel Menendez, sculptures, peintures
Galerie de Léran

 

Amanda Attenburrow, textile and embroidery and collage imagery
Galerie de Léran

Je rapporte de ce long week-end de la Pentecôte quelques photos des deux expositions du moment, l’une à la Galerie de la Porte d’Amont à Mirepoix, l’autre à la Galerie de Léran… à Léran, bien sûr.

François Weil, qui expose à Mirepoix des sculptures de plus petite taille, a réalisé en Egypte d’autres sculptures de taille monumentale. Il travaille essentiellement le granit et le schiste.

Joëlle Sommier, qui vit et travaille à Lavelanet, joue ici avec la dimension combinatoire d’un ensemble de tableaux préalablement redécoupés et recomposés à la manière d’une suite de phrases, scandées par des points-images. Empruntées à l’écrivain portugais Fernando Pessoa, ces phrases se trouvent reproduites en regard des tableaux, sous lesquels elles font courir d’étonnantes aigrettes de sens.

Manel Menendez, dont je ne sais rien, expose, entre autres, une superbe variation sur le thème des Ménines. J’ai remarqué aussi la sculpture intitulée L’étudiant se jette par la fenêtre à l’arrivée de la police (voir ci-dessus, dans la série Manel Menendez, à droite).

Amanda Attenburrow, qui a créé dans sa demeure la Galerie de Léran, expose, outre une pièce récente relative au travail qu’on lui connaît en matière de textile and embroidery, une suite de collages sur le thème des saisons. Oiseaux, plumes, fleurs, feuilles, ciselés au scalpel dans des feuilles d’or ou d’argent, ou encore de papier couleur du temps, composent des tableaux tout bruissants de la rumeur des ailes, habités par le sentiment de la nature à foison.

 

Les vitraux qui habillent la galerie de Léran sont issus de l’atelier du célèbre verrier toulousain Gesta. Ils confèrent à cette galerie, avec la riche ornementation de stucs anciens qui court sous un plafond fatigué, tâché de rousseurs comme les vieux livres, son charme puissant, propice à l’exposition d’oeuvres contemporaines, ainsi confrontées à la profondeur du temps, dont elles tournent vers nous le visage sans cesse renaissant.

Linge étendu

 

Le glorieux pavois du linge étendu après avoir été lavé au savon… ((Francis Ponge, Le Savon, 1967))

Un parfum des années 1950… Chose vue à Mirepoix hier, au bord de la rue.