Grès du vent, tours de mains, et autres κεραμικοι

 

Hier, au marché des κεραμικοι, je suis allée saluer Jean, le potier de Rieucros, qui mûrit le secret de l’émail bleu sous l’enseigne du Grès du vent. Jean fait partie du groupe des basses, aux voix profondes comme le gouffre de Padirac, qui chantent sous la direction de Colette, dans le cadre du Rameau musical de Dun ((Cf. La dormeuse blogue : Fête de fin de saison chez Colette.)).

 

Jacques Trouis fabrique, entre autres, de grandes flèches de faîtage. Il arrive que des architectes lui commandent la réplique d’un modèle ancien. Son atelier s’intitule Tours de main. Ci-dessus, sur l’image de gauche, on voit Jacques Trouis, assis à côté de son tour. Il s’agit d’une pièce de musée, que Jacques Trouis a fait équiper d’un variateur électronique.

 

Deux tours, dont celui de Jacques Trouis, installés ici à fin de démonstration sous la halle.

 

Un peu plus loin, toujours sous la halle, des enfants s’essaient eux aussi à l’art des κεραμικοι. J’ai choisi d’utiliser le mot grec (keramikoi), afin de rendre hommage à cet art dont les secrets se perpétuent depuis le monde antique.

Une réponse sur “Grès du vent, tours de mains, et autres κεραμικοι”

  1. D’après tes photos, tu as dû assister au montage ou démontage de la jarre à la corde. La démonstration en est faite tous les ans ou presque, c’est toujours aussi fascinant ! J’ai appris que le bout de bois qui lisse la terre s’appelle  » esthèque  » . J’aime toujours autant lire du grec dans tes articles !!!

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