De gauche à droite : Caspar Friedrich, Mann und Frau den Mond betrachtend, Homme et femme contemplant la lune, 1830-1835 ; Caspar Friedrich, Zwei Männer in Betrachtung des Mondes, Deux hommes contemplant la lune, 1819 ; la lune à Mirepoix, en septembre 2009.
Ils se sont éveillés. Mais l’herbe est déjà noire.
Les ombres soient leur pain et le vent leur eau.
Le silence, l’inconnaissance leur anneau,
Une brassée de nuit tout leur feu sur terre.
Yves Bonnefoy, Les planches courbes, Gallimard, 2001
1 commentaire au sujet de « Analogies – La lune contemplant… »
Martine Rouche
The moon
The moon has a face like the clock in the hall;
She shines on thieves on the garden wall,
On streets and fields and harbour quays,
And birdies asleep in the forks of the trees.
The squalling cat and the squeaking mouse,
The howling dog by the door of the house,
The bat that lies in bed at noon,
All love to be out by the light of the moon.
But all of the things that belong to the day
Cuddle to sleep to be out of her way;
And flowers and children close their eyes
Till up in the morning the sun shall arise.
Robert Louis Stevenson
La dormeuse
All love to be out by the light of the moon…
Anne-Marie Dambies
Lune
Quelle bonne idée de nous parler d’elle! miroir réfléchissant de nos nuits blanches, tant contemplée, chantée, fêtée, épiée, pleine, noire, rousse, rivale du soleil, moins présent dans la littérature. Quel rythme éblouissant dans ce poème de Stevenson, Martine!!!!
on finirait par l’aimer cette langue anglaise, cauchemar des petits français !!!