Comme chaque année, lorsqu’on arrive à la date des Rameaux, le petit manège se réinstalle sur la place. Dommage, cette année, il pleut, il pleut. J’ai ressorti pour mémoire une photo du petit manège prise à la Toussaint dernière. J’y ai joint par pure malice la photo d’un carrousel sous la pluie, prise à Paris par Doisneau. On dirait le nôtre, tel que je l’ai vu ce matin. Pour conjurer l’humeur du jour, j’ai reproduit enfin un carrousel de Calder. Il fait toujours soleil chez Calder. A vérifier actuellement au Centre Pompidou, qui dédie aux Années Parisiennes de Calder une exposition ouverte jusqu’au 20 juillet.
1 commentaires au sujet de « Analogies – Carrousels »
Martine Rouche
Aux antipodes de ton article, de tes photos, de ton » amour de l’enfance », de la petite magie de ces carrousels, un extrait d’un poème d’Isabelle Sandy:
» Je n’ai pas aimé les chevaux de bois :
Un vieil âne gris les tournait cent fois
Telle une souris tournant une meule !
Il paraissait las, je me sentais seule
Sans savoir pourquoi …
Je n’ai pas aimé les chevaux de bois !
[…]
Le reste est encore plus amer et désabusé, noir et pessimiste …
Pour célébrer ta vision du carrousel, je vais revoir la vidéo de L’oeuf de Pâques !! Et puis, un des personnages s’appelle Ambroise !