La dormeuse blogue

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A Mirepoix, quand le vent souffle sous les couverts – Chez Castignolles

A Mirepoix, en été, les couverts permettent aux passants de circuler à l’abri du grand soleil. Mais ils constituent aussi, en automne et en hiver, de redoutables couloirs de vent.
Hier, 27 septembre, on grelottait déjà sous les couverts. J’ai fait comme tout le monde. Je suis allée me réchauffer dans un café.

Comme la saison s’annonce froide, j’irai me réchauffer dans un café d’autres fois encore. J’en profiterai pour évoquer ici, dans ce qu’ils ont de typique, quelques uns des cafés de Mirepoix.

Je suis allée hier chez Castignolles, qui est à Mirepoix, comme je l’ai dit dans un article précédent, un café patrimonial, une institution. On peut y admirer, accrochée au mur, la canne de l’arrière grand-père, fondateur de l’établissement éponyme.

Dommage toutefois que l’ancien billard français ait été remplacé, un beau jour, par un billard américain riquiqui. Restent les cannes de l’ancien billard, rangées pour toujours dans une vitrine sur le mur.

Chez Castignolles, c’est, comme on les aime, un café à l’ancienne, avec des banquettes munies de dossiers de grande taille. Outre le confort qu’ils procurent, ces dossiers délimitent des sortes de compartiments dans lesquels on peut s’enfourner pour être seul, lire, écrire, rêver, ou encore pour discuter entre amis. A noter que ces hauts dossiers constituent le meilleur des remparts contre les vents coulis, chaque fois qu’un nouveau client pousse la porte.

Mirepoix accueille chaque été un célèbre festival de marionnettes. Quelques-unes de ces marionnettes figurent sur les murs du café. Il y a le Roland Furieux de l’Arioste, Charlot, Spiderman, etc.

Outre les marionnettes, on remarque sur les murs deux grandes reproductions de photos anciennes. L’une représente le Pog et les ruines de Montségur, vus de Lavelanet. L’autre représente les couverts de Mirepoix vers 1900.

A côté des deux grandes photos anciennes figurent également quelques affiches des années trente, et, pour le charme un peu paillard, au fond du café, l’affiche intitulée Galipettes, – du nom d’un album de BD de Pertuzé. J’aime bien.

Actuellement, le café vit au rythme de la Coupe du Monde de Rugby. On peut y assister aux matchs, retransmis sur un grand écran. Le décor s’est adapté. Guirlandes Coca-Cola et bouteilles d’Orangina gonflables, de façon un brin sponsorisée, contribuent à la fête.

J’ai fini de lire La Dépêche. Le vent est un peu tombé. En route !
Prochainement, un deuxième épisode…

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