Christine Belcikowski

Publications 4

Beau timbre en 1767

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timbre_paris_1767.jpg

Extrait de l'acte de baptême de Marie Sophie Barbier, née le 30 janvier 1767. Paris. Paroisse Saint Sulpice. Paris. Etat civil reconstitué des naissances (série V. 2E), 1550-1853. Années 1766-1767. N° de film 007838811. Vue 2727.

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SOL ET VOLPES

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Tout soleil a son volp
son goupil, son renard,
comme la lumière a l’ombre,
comme le jour a la nuit,
la splendeur, sa ténèbre.
J’ai vu passer ce volp, du haut de mon balcon,
un soir d’hiver à Londres,
— les perruches, venues d’Indonésie,
piaillaient aux balcons des voisins —
il allait son chemin, tranquille,
balançant à plaisir sa lourde queue fourrée.
Je l’ai vu s’enfoncer dans l’impasse, là-bas,
où, loin des réverbères,
trônent les dieux-poubelles,
et se livrer bientôt, sous l'œil mou des moaï,
au tri précautionneux de sa galimafrée.
Messire Volp a la dent aiguisée,
Mister Fox a le goût délicat.
Il se fiche bien de savoir
que l'autre moaï, qui ouvre là-haut, dans le ciel,
de grands yeux jaunes qui disent l'heure,
c'est le château d'eau de l'ancien Park Fever Hospital
dont j'occupe, quant à moi,
ainsi postée à mon balcon,
un bâtiment revisité au point qu'il a perdu,
hélas, sa façon initiale, sa rêverie,
d'annonce lointainement néo-gothique.
J’ai vu passer ce volp, au pied de mon immeuble,
une autre fois encore, et c'était un matin,
vers cinq heures,
j'attendais un taxi
qui me mène à Gatwick pour l'avion du matin,
le taxi tardait à venir,
je scrutais l'horizon, j'avais froid,
— ô retourner en France !
ô revoir le soleil de mon cher Mirepoix ! —
quand le volp est passé devant moi
et humpf ! il s'est changé, dirait-on, en taxi,
je me suis envolée dans le sens du soleil,
merci le volp !
Tout soleil a son volp,
disais-je plus haut,
en tapinois,
ou, si l'on veut, en mon parler narquois.

Malicieusement inspiré par des heures de recherche généalogique sur le très ancien patronyme languedocien Soleilhavolp. Cf. À propos de Marie de Soleilhavolp, épouse de Pierre de Lévis Ajac ; À propos de Marie de Soleilhavolp, épouse de Pierre de Lévis Ajac. Addendum.

Quand la Marquise de Créquy se souvient du Comte de Saint-Germain, de Cagliostro et de Casanova

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crequy_marquise.jpg

Anonyme. Portrait de la Marquise de Créquy. Frontispice des Souvenirs de la Marquise de Créquy.

Renée Caroline Victoire de Froullay de Tessé (1714-1803), veuve de Louis de Blanchefort de Créquy, marquis de Créquy (1686-1741), a reçu dans son salon une foule de gens de toute sorte, nobles, écrivains, aventuriers aussi, et elle s'est plu à commenter avec verve la bigarrure de cette foule, ainsi que diverses extravagances propres aux mœurs de son temps. Publiés en 1842 chez H.-L. Dellevoye, elle laisse des Souvenirs, dont on ne sait s'ils sont de sa plume ou de celle de Pierre Marie Jean, ou Maurice, Cousin de Courchamps (1783-1849), qui les aurait recueillis de la bouche même de ladite Marquise.

Voici, choisis passim dans ces Souvenirs, divers passages relatifs à trois personnages interlopes que la Marquise de Créquy a bien connus et jaugés : le comte de Saint-Germain, Cagliostro, et Casanova.

Les lecteurs qui souhaiteraient partager les souvenirs que la Marquise de Créquy gardait du Marquis de Sade et du Chevalier de Saint-Georges, sont invités à cliquer directement sur leur nom.

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