Christine Belcikowski

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À Mirepoix. À propos de la maison Vigarosy

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Parmi le grand nombre des maisons classées de Mirepoix, la maison Vigarosy, située sous l'actuel Couvert Saint Antoine (autrefois Couvert de cers), est l'une de celles qui a le mieux conservé son style d'antan. Son bâti initial est probablement contemporain de l'édifification de la bastide, qui a suivi l'inondation de 1289, cause de la destruction du premier Mirepoix, situé alors au pied du château de Terride, sur la rive droite de l'Hers.

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Ci-dessus : à gauche sur l'image, lamaison Vigarozy de 1766 ; à gauche, la maison de Mlle Jeanne Arnaud.

Concernant ladite maison Vigarosy, les renseignements les plus précis dont nous puissions disposer, viennent des compoix de 1666 et de 1766.

1. Compoix de 1666, p. 70

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Ci-dessus : Lot n° 703, rue de Cornanel [rue Courlanel au XVIIIe siècle ; rue Maréchal Clauzel aujourd’hui]. Charles Vigarosy, maître advocat, tient maison en plancher [un étage] à la rue de Cornanel.

Transcription
« Maître Charles Vigarosy ad[vocat]
Tient une maison à la rue de Courlanel, en plancher [1 étage].
Confronte dauta [est] Marguerite Sibra, Mathieu Larcher, et noble Jean de Gavarret ; cers [ouest] hoirs [héritiers] Antoine Vernhes ; midi la rue ; aquilon [nord] ledit Gavarret.
Contient 28 cannes faible, de compoix 16 sols. »

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Ci-dessus : détail du plan du compoix de Mirepoix de 1666, tel qu'établi par Alain Marmion, modifié par mes soins d'après la lecture du compoix de la même date.

N.B. La famille Vigarosy ne possède pas encore la bâtisse, sise sous le Couvert de cers, aujourd'hui connue sous le nom de « maison Vigarosy », mais seulement la maison attenante au sud, ouvrant rue de Cornanel.

C'est Jean de Gavarret qui possède alors la maison donnant, perpendiculairement à celle de Charles Vigarosy, sous le Couvert de cers.

1 bis. Compoix de 1666, p. 66. Maison de Jean de Gavarret

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Ci-dessus : Lot n° 656 au Couvert de cers [aujourd'hui Couvert Saint Antoine]. Noble Jean de Gavarret tient une maison à deux planchers et un patu.

Noble Jean de Gavarret tient
une maison à deux planchers [deux étages] au Couvert de cers la place, marchant sur icellluy ; y a un patu.
Confronte d'auta la place ; cers Hoirs Antoine Vernhes ; midi Mathieu Larcher et Me Charles Vigarosy ; aquilon Hoirs Germain Chevalier, égout entre deux, et Hoirs Jean François Larcher.
Contient le bâtiment soixante-quatre cannes, estimé trente-deux cannes maison bonne trente-de cannes [... ?] patu bon vingt-deux cannes.
De compoix deux livres seize sols onze deniers.

Les « Jean de Gavarret », dans la famille correspondante, sont nombreux. Le Jean de Gavarret qui tient en 1666 le lot nº 656 sous le couvert de cers à Mirepoix, pourrait être celui qui épouse par contrat du 21 novembre 1652 passé devant Maître Valette, notaire à Belpech, Jacquette de Terrides, fille de Jean-François de Terrides, et d'Antoinette d'Apchier ; qui est maintenu dans sa noblesse avec Simon de Gavarret, son frère, le 10 septembre 1668 ; et qui meurt par la suite sans postérité. Ce Jean de Gavarret était fils d'Achille de Gavarret, seigneur de Constire, fief de Saint-Léon, second fils d'Arnaud de Gavarret IIe du nom, seigneur de Rouaix, et de Marguerite de Sers d'Aulix, qui s'était établi à Pamiers, où il avait épousé par contrat du 15 mai 1608, Françoise de Sabatery, fille de Jean de Sabatery, capitaine du château de Saverdun, et de Jeanne de Robert. Françoise de Sabatery survécut à son mari, et fit son testament le 16 août 1620. (1)

2. Compoix de 1766, p. 210

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Ci-dessus : Lot n° 195. Germain Vigarozy, avocat au parlement, tient maison et autres couverts, cour, ciel ouvert, jardin, au couvert de cers [aujourd'hui Couvert Saint Antoine] la place.

Transcription
Maître Germain Vigarosy, avocat au parlement
habitant de la présente ville de Mirepoix tient les biens suivants :
Premièrement cinquante deux cannes trois quarts maison et autres couverts
seize cannes cour, dix-neuf cannes et demi ciel ouvert, et quatre-vingt-trois cannes jardin
Le tout au couvert de cers ; confronte d'auta rue ; midi et d'auta le Sieur Rabinel Calzan, audit d'auta Jean Autié ; midi la rue Courlanel ; cers le Sieur [Rouvairollis de] Rigaud ; d'aquilon le Sieur Rigaud, le Sieur Jean Baptiste Campels, les héritiers du Sieur Jean Bonnet, l'égout entre ce dernier, et demoiselle Jeanne Arnaud
Estimé en tout cent-cinquante livres de rente, alivré cinq livres cy…

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Ci-dessus : détail du moulon 3, extrait du plan du compoix de Mirepoix de 1766.

Il ressort de la comparaison des deux compoix que, de Charles à Germain Vigarosy, la famille Vigarosy a acheté à noble Jean de Gavarret l’ancien lot n° 656 du compoix de 1666. Cet achat a permis à ladite famille de joindre à l'ancien lot n° 703 donnant rue de Cornanel l’ancien lot n° 656 donnant sous le Couvert de cers, constituant ainsi le bel ensemble à deux portions perpendiculaires que l'on voit sur le plan du compoix de 1766.

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Ci-dessus : porte de la maison Vigarosy sous le Couvert de cers.

3. La famille Vigarosy

Henri Louis Duclos, dans Histoire des Ariégeois: Comté de Foix et vicomté de Couserans, fournit à propos de la famille Vigarosy les quelques renseignements suivants.

« Les Vigarosy ou Vigarozy, dont le nom semble italien, étaient une ancienne famille du comté de Foix. On trouve, en 1415, une donation faite au chapitre de Mirepoix, par une dame Vigarosy. Plusieurs des membres de cette famille figurent dans le parlement de Toulouse ; il y a eu des docteurs en droit, en théologie, en médecine.

Charles Vigarosy, docteur en droit et avocat au parlement de Toulouse, investi de la haute confiance du maréchal de la Foi, marquis de Mirepoix, occupait dans le pays une position officielle dès l'an 1674, d'après des pièces existantes. Plusieurs Vigarosy furent à différentes époques maires de Mirepoix : en 1795 et en 1798, Pierre Joseph Marie Vigarosy ; de 1830 à 1847 et de 1849 à 1857, Antoine Benoît Vigarosy. Ils durent à ce titre l’honneur de siéger à Montpellier, dans les États de la province du Languedoc.

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20 octobre 1715. Baptême de Germain Vigarozy. Archives dép. de l'Ariège. Mirepoix (1699-1722). Document 1NUM6/5MI663. Vue 333.

Né le 20 octobre 1715 à Mirepoix, fils de Jean Louis Vigarosy, docteur en droit, avocat en parlement, et de Marguerite Sabatier, Germain Vigarosy épouse à Mirepoix Jeanne Bauzil, et il devient avocat à son tour.

Fils de Germain Vigarosy et de Jeanne Bauzil, Jean Charles Vigarosy, avocat au parlement de Toulouse et docteur en médecine, après plusieurs voyages en Amérique, épouse vers 1787, à Toulouse, Marie Thérèse Étienne Garret, originaire de la Guadeloupe, envoyée en France pour son éducation, et dont il avait eu l'occasion, dans ses voyages, de connaître la famille résidant à la Pointe-à-Pitre. Il sera par la suite un ami fidèle de l'astronome Jacques Vidal, que, traversant la place, il allait visiter dans son observatoire, sis au-dessus du Petit Couvert. Il meurt à Mirepoix le 27 avril 1809 et laisse un legs de 1200 francs « pour les pauvres de Mirepoix ».

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27 avril 1809. Décès de Jean Charles Vigarosy. Mirepoix. Décès (An XI-1812). Document 1NUM/4E2360. Vue 375.

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Source : Bulletin des Lois.

Jacques Vidal mourra d'une attaque, alors qu'il scrutait une comète depuis son observatoire, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1819. Pierre Marie Joseph Vigarosy, qui fut également l'ami et le médecin de Jacques Vidal, l'avait visité dans l'après-midi du 2 janvier 1819. Il ne put que lui fermer les yeux le lendemain matin.(2)

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15 juillet 1788. Baptême d'Antoine Benoît Vigarosy. Archives de Toulouse. Registres paroissiaux. Paroisse Notre Dame du Taur. Baptêmes, mariages (1778-1792). Document GG717. Vue 153.

Du mariage de Jean Charles Vigarosy et de Marie Thérèse Étienne Garret naît le 15 juillet 1788 Antoine Benoît Vigarosy, baptisé à l'église Notre-Dame du Taur, à Toulouse.

Antoine Benoît Vigarosy passe son enfance et les premières années de sa jeunesse, à Mirepoix, où demeure sa famille.

« À peine âgé de dix-neuf ans, il est attaché, le premier février 1808, en qualité de commis de première classe, à l'Administration des services réunis près des régisseurs généraux et ordonnateurs en chef des armées d'Espagne et de Portugal. Chargé, le premier mai de la même année, d'une mission près la division espagnole aux ordres du duc d'Abrantès, il est fait prisonnier de guerre à Viana d'Haminho, le 25 juin, lors de l'insurrection de cette division et de son retour en Espagne. Étant parvenu à s'évader, il est repris à Porto, par les insurgés portugais, qui le livrent aux Anglais, après lui avoir fait éprouver les traitements les plus inhumains. Il recouvre sa liberté le 22 août 1808 en vertu de la capitulation de Cintra du général Junot.

Lieutenant de chasseurs à cheval dans Ia compagnie de la province d'Alava, le premier mars 1813, il est nommé capitaine le 20 juin de Ia même année, dans la compagnie des chasseurs à cheval de la Navarre et remplit, avec distinction, les fonctions d'aide de camp du lieutenant-général Clauzel, qui la commande, et qu'il accompagne plus tard, au mème titre, quand ce général est appelé dans la treizième division militaire, comme inspecteur général d'infanterie.

Confirmé dans le grade et l'emploi de capitaine d'état-major et d'aide de camp, par ordonnance du 10 mars 1815 et par un décret de l'empereur du 20 mai de la méme année, Vigarosy se retire volontairement du service, après trois ans de mise en disponibilité (de 1815 à 1818), dès qu'on l'a mis en demeure d'opter, conformément à l'article 7 du titre 2 de l'ordonnance du 30 mai 1818.

Il y avait là pour Vigarosy une question de délicatesse et d'honneur. La Restauration avait frappé le général dont il avait été l'aide de camp, et qui lui avait donné un témoignage de haute estime et de confiance, en le chargeant le 25 juillet 1815 d'une mission toute particulière près du ministre de la guerre, (il était délicat, dès lors, de ne pas sembler abonder dans le sens du gouvernement). Vigarosy fut arrêté à Paris et mis au secret en octobre 1815, en qualité d'aide de camp du général Clauzel, qu'on recherchait activement à cette époque. Sa détention ne menant à rien, on lui rendit la liberté. » (3)

Antoine Benoît Vigarosy sera par la suite maire de Mirepoix, président du Conseil Général de l'Ariège, et, parallèlement à sa carrière politique, poète fabuliste. Cf. Christine Belcikowski. Antoine Benoît Vigarosy fabuliste ; Sur la fable de la Cigale et la Fourmi, de La Fontaine, le point de vue d’un notable du XIXe siècle : Antoine Benoît Vigarosy. Antoine Benoît Vigarosy mourra le 13 mars 1837.

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23 juin 1822. Naissance de Jean Baptiste Claude "Charles" Joseph Vigarosy. Archives dép. de l'Ariège. Mirepoix. Naissances (1813-1825). Document 1NUM/4E2346. Vue 572.

Né le 23 juin 1822 à Mirepoix, fils d'Antoine Benoît Vigarosy et de Justine Joséphine Clothilde Cuzin, Jean Baptiste Claude "Charles" Joseph Vigarosy épouse le 21 février 1859 à Carcassonne Guillemine Sidonie Marie Roustic, dont il aura deux enfants: Marie Thérèse Vigarosy (1860-1891), qui épousera le 20 janvier 1880 Pierre Dominique Clément Moras, propriétaire du château de Terride et procureur dont le nom demeure associé dans l'histoire à l'acquittement du capitaine Dreyfus ; et Joseph Albert Vigarosy (1822-1890), qui embrassera la carrière militaire. Docteur en droit, conseiller général de l'Ariège, sénateur de l'Ariège, le même Jean Baptiste Claude "Charles" Joseph Vigarosy mourra le 1er février 1890 en sa maison de la Bordeneuve, au village de Lagarde, près des ruines du château dont sa famille avait acquis précédemment la propriété.

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1er février 1890. Décès de Jean Baptiste Claude "Charles" Joseph Vigarosy. Archives dép. de l'Ariège. Lagarde. Naissances, mariages, décès (1885-1895). Document 1NUM/4E1704. Vue 106.

Né le 16 mai 1862 à Carcassonne, fils de Jean Baptiste Claude "Charles" Joseph Vigarosy et de Guillemine Sidonie Marie Roustic, Joseph Albert Vigarosy sera plus tard capitaine au régiment des tirailleurs d'Algérie. Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1897, il mourra le 26 septembre 1907 à Mirepoix, à l'âge de 45 ans.

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Base Léonore. Légion d'honneur. Joseph Albert Vigarosy. Nº L2711033.

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Prise en 1896, la Bibliothèque nationale conserve une étonnante photo du capitaine Vigarosy durant sa campagne de Madagascar.

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1. Cf. Louis Lainé. Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généralogiques. 1828.

2. Cf. Jacques Vidal astronome et coetera… De Mirepoix aux Pyrénées – 2ème journée de printemps de l’histoire locale à Mirepoix ; Jacques Vidal astronome, « un pareil homme dans l’enceinte de cette petite ville ».

3. Henri Louis Duclos. Histoire des Ariégeois: Comté de Foix et vicomté de Couserans, p. 361. Librairie académique Didier et Cie. Paris. 1887.

 
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Une nouvelle culture du regard. Nihil novi sub sole

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Ci-dessus : Jules Chéret (1836-1932), illustrateur, éditeur. Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti. 1869.

« L’histoire culturelle souligne combien les décennies 1830 et 1840 ont été marquées par une nouvelle culture du regard, obsédée d’images et de dispositifs de vision. L’histoire littéraire suggère combien la littérature du XIXe siècle, en particulier dans sa phase « réaliste », entre 1840 et 1890, doit se comprendre dans son rapport aux images — que la littérature se définisse contre les images industrielles (l’« immense nausée des affiches » de Baudelaire) ou que ces mêmes images nourrissent une modernité littéraire privilégiant les genres brefs, fragmentaires, et une esthétique de la platitude, du cru, de l’éclectique. Philippe Hamon a ainsi montré, dans Imageries. Littérature et image au XIXe siècle (1), comment les nouvelles images à voir ont bouleversé cet autre système de représentation qu’est la littérature, grande productrice d’images à lire. » (2)

1. Philippe Hamon. Imageries. Littérature et image au XIXe siècle. Paris. J. Corti. 2001.

2. Judith Lyon-Caen. La griffe du temps. Ce que l'histoire peut dire de la littérature. Paris. Gallimard. 2019.

Giacomo Casanova chez M. de Voltaire, aux Délices

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Ci-dessus : ancienne maison de Voltaire aux Délices, près de Genève.

Au début du mois de juillet 1760, Giacomo Casanova se rend chez Voltaire, aux Délices, près de Genève. Il s'y trouve reçu trois jours de suite et il s'y entretient avec le grand homme, d'abord de littérature, puis de politique. L'entretien vire alors à l'aigre. Casanova rend compte de cette visite dans Histoire de ma vie.

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Classé dans : Histoire Mots clés : aucun

Le Sud de l'Europe, vu par Louis Scutenaire

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« Le nord de l'Europe, que je fais commencer un peu dépassé Valence du Rhône, est le pays de la merde solide, bien conservée, qui ressemble à sa propre imitation en bronze. Je n'aime que la merde du Midi, tout de suite poussière quelquefois, toujours vite dénaturée, effritée, peuplée d'insectes et qui me fait penser à un vieux château fort croulant où passent des loups, des renards, où des corneilles volent, des hiboux, des faucons. »

Propos relevé dans Mes Inscriptions de Louis Scutenaire (1905-1987), poète d'obédience surréaliste, belge d'expression française. In Mes Inscriptions, p. 14. Éditions Allia. Paris. 2017.

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Gérard de Nerval. Notre-Dame de Paris

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« Notre-Dame est bien vieille : on la verra peut-être
Enterrer cependant Paris qu’elle a vu naître ;
Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher
Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde,
Tordra ses nerfs de fer, et puis d’une dent sourde
Rongera tristement ses vieux os de rocher !

Bien des hommes, de tous les pays de la terre
Viendront, pour contempler cette ruine austère,
Rêveurs, et relisant le livre de Victor :
— Alors ils croiront voir la vieille basilique,
Toute ainsi qu’elle était, puissante et magnifique,
Se lever devant eux comme l’ombre d’un mort ! »

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Gérard de Nerval. Notre-Dame de Paris (1831). In Œuvres complètes. Tome 6. Poésies diverses, p. 292. Michel Lévy frères. Paris. 1867-1877.

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